• Handle Of Weapon

    En cette époque de 2027, toutes l'humanité se posa une seule question: Allons-nous tous mourir ? Un évènement était survenus le 16 novembre 2019 et elle causa la mort d’innombrable humain à travers le monde. Toutefois, deux ans après cela vint, Moon&Sun. Un réseau social mondialement connut et apprécier, excepté par un jeune homme, Hisaka Shigoto, qui pour atteindre son but fera la connaissance de Eloa Esteil, la fille de Tallulah Sinha, maintenant appeler Tallulah Esteil.

    Nos deux héros devront surmonte bon nombres d'obstacles avant d'atteindre leur but. De plus, ils vont découvrir un monde...non, une autre galaxie non visible à l’œil nus et inconnus de l'homme.

    Une histoire où chaque personne à sa vison des choses, où chaque personne à son objectif. Très riche en émotion, des aventures attendent nos héros ainsi que leurs camarades. Imaginer si d'autre planète était habité, leurs habitants connaissent l'existence la notre que feront-ils ? Viendrait-ils ici pour cohabiter avec les terriens ? Où bien pour trouver la personne qu'ils cherchent ?

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    Chapitre 1

     

     

     

    Pdv Auteur

     

    France/ 13 arrondissement de Paris

     

    Lundi 10 mai 2027/ 17H35

     

     

     

             Tous les jours, cette heure devant ce grand bâtiment de cinq étages, des élèves en sortit, certains déambulaient sur une grande allée bordé de buisson parfaitement coupé et de parterre de fleurs multicolores, d’autre continuaient leur chemin jusqu’au portail de l’établissement. Parmi eux, se trouvaient une jeune fille au trait de visage rond et à la corpulence fine. Elle avait de lisse cheveux brun foncé arrivant au dos attaché en queux de cheval basse, sa franche effilée cadrait son visage et couvrait son front, et un masque blanc couvrait son visage ne laissant apercevoir que ses yeux noisette brillant sous le soleil printanier. En plus de cela, on pouvait, également, voir son teint clair légèrement bronzé. En une telle saison, elle portait un jean bleu foncé, une veste en jean assorti et fermait, un simple t-shirt blanc, une paire de basket grise et sur son dos un sac à dos de collégien multicolore aux motifs floraux.

     

     

     

    Lorsqu’elle dépassait le portail, sa tête s’orientait à droite, mais elle prit le chemin contraire. Elle marchait sur le trottoir, la tête baissait et l’air pensif. Dans la rue, on ne voyait pas un passant sans un masque au-dessus du nez et en dessous du menton. Même les policiers, qu’on voyait pourtant rarement, en portaient, mais sur chacun était dessiné des motifs divers ou un simple masque avec plusieurs couleurs où on pouvait lire le nom ou le numéro de son département. Comparer à il y avait huit ans, les policiers devenaient de plus en plus présents. On les voyait partout et tout le temps, en particulier après l’heure du couvre-feu de 18H fixé par le chef de l’État français. À cause d’une épidémie qui durait depuis huit ans, l’humanité à dus s’adapter et changer de mode de vie. Huit ans de restriction. Huit ans que des vies sont arrachées. Huit ans de guerre mondial opposant l’épidémie à l’humanité. Entre temps, beaucoup de choses passèrent, comme l’apparition du réseau social Moon&Sun en 2021. En seulement quelques mois, ce réseau se classa parmi les applications les plus télécharger au monde. Avec autant de popularité, ce réseau évoluait, commençant à commercialiser des jouets, des outils informatiques et beaucoup d’autres produits, et prenait une place importante dans la société actuelle. Ce réseau social avait été très utilisé par les enseignants pour les cours en distanciel, qui avait lieu tous les ans de fin mars à mi-juin, afin que les élèves ne soient pas trop perdus et pour maintenir une bonne scolarisation. Officiellement, l’épidémie n’était au départ qu’un virus transmissible uniquement entre les espèces volatiles, mais une mutation soudaine du virus l’aurait rendu transmissible à l’Homme, le transformant en épidémie. Le premier cas détectait serait en Chine à la suite d’un contact entre une espèce d’oiseau, pour le moment inconnue, et l’Homme. En revanche, son identité ne fut pas révélée pour que sa vie privée soit préservée et reste dans l’anonyme. De ce fait, sur internet une foule de rumeur surfait à propos du premier cas positif qui aurait disparu sans laisser de trace.

     

     

     

    La jeune fille marchait un bon moment, puis elle pénétra dans un grand immeuble de huit étages se situant en face d’une route et entre plusieurs immeubles aligner les uns à côte dès l’autre. L’heure du couvre-feu approchait et pourtant il y avait toujours beaucoup des personnes dans les rues, entre 17 et 25 ans, fumant, buvant de l’alcool, pour la plupart, dansant et chantant sur des morceaux de rap ou R&B, devant des magasins pourtant fermer. Des couples se tenaient la main, se bécotaient, se câlinaient et s’embrassaient tellement que ça en devenait gênant. Les mères qui rentraient chez eux avec leurs enfants sortit de l’école fermer leurs yeux innocents devant les attitudes gênants des amoureux des rues. La jeune fille les voyait et ne pensait qu’à une chose. Comment font les gens pour avoir autant confiance en eux ? Pense-t-elle. Cependant, elle n’était pas d’humeur à penser au sort des autres. En pénétrant dans l’immeuble, elle montait les escaliers en les enjambant par deux. Arriver à son étage, elle ouvrit la porte de son appartement et aussitôt être entrée elle l’a refermé. Elle retira son masque laissant apercevoir le reste de son visage et le jeta dans une poubelle près de la porte d’entrée. Sans prêter attention aux personnes présentent dans son salon ouvert, elle avançait à grands pas jusqu’au fond du couloir où une porte était entrouverte. Après avoir pénétré dans la pièce, elle ferma la porte et resta quelques secondes contre lui à fixer le sol. Fatigué par sa journée elle déposa son sac à terre et s’allongea sur son lit double aux couleurs gris et blanc laissant ses jambes dans le vide.

     

     Ça devait faire une dizaine de minutes qu’elle était allongée sur son lit. Sa tête posait sur l’oreiller, ses pieds dans le vide, elle ne bougeait pas d’un pouce, complètement inerte. À travers une fenêtre entrouverte près du lit les rayons du soleil inondèrent la pièce, le peu de vent qui soufflait suffisait en faire remuer les rideaux ainsi que quelques mèches des cheveux de la jeune fille. Au passage, il amena la musique, la voix, les pas des jeunes de dehors, mais aussi les miaulements et lesaboiements d’animaux dans les rues. Ils n’avaient pas l’aire de vouloir respecter le couvre-feu qui ne devrait plus tarder. Avec un peu de chance la police ne patouillera pas dans le quartier, mais pour eux et même pour les personnes qui les entourent, il valait mieux rester chez soi. Ce n’était pas d’un tueur en série qu’il fallait se méfier mais belle et bien d’une épidémie à l’échelle mondiale qui a déjà tué 9% de la population mondial sur 8 ans.

     

    Alors que le tapage émanant de la rue ne s’estompait pas, la porte s’ouvrit, silencieusement, sur une femme qui ressemblait fortement à la jeune fille, excepter leurs tailles. Leur style vestimentaire différé, également, elle portait un top noir à manche long serrent le haut de son corps, un jean bleu ciel arrivant au nombril, pour se déplacer dans l’appartement, elle était chaussée de chausson blanc parfaitement en accord avec la couleur des murs et du plafond.

     

     

     

    - Ça ne va pas Eloa ? Demanda la femme d’une voix faible.

     

     

     

    La concernée ne répondit pas, mais se redressa afin de se mettre en position assise sur le bord du lit. Elle ne levait pas la tête, ses yeux ne fixaient que la moquette. L’atmosphère était très pesante. Le vent devenu plus fort écarter d’avantage la fenêtre fessant onduler leurs cheveux. La femme ne forçait pas, mais elle s’approchait à petit pas du lit et si assis. Doucement, elle passait son bras droit derrière le dos de Eloa et, sans geste brusque, mit sa main gauche sur sa joue posant sa tête sur son épaule gauche. Avec délicatesse, elle caressa de sa main droite le bras de Eloa et lui chuchota des mots à l’oreille.

     

     

     

    - Ma chérie, qu’est-ce que tu as ? Ton père et moi sommes très inquiets et on se sent inutile. Tu sais, les parents sont censés aider leur enfant, leur apporter leurs aides et les conseillers. Mais avec toi, on ne sait pas quoi faire. Dis-nous ce qu’on doit faire pour…

     

    - Pardon.

     

     

     

    La mère de Eloa s’était légèrement redressée de surprise. Pourquoi s’excusait-elle ? Elle n’avait pourtant rien à se reprocher. Est-ce qu’elle aurait fait quelques choses de mal ? Non, ça paraît peu probable pour la mère qui connaît très bien la personnalité de sa fille. Ça lui arrivait de s’excuser pour tout et pour rien. Peut-être que c’était la même chose en ce moment.

     

     

     

    - Maman, pardon mais… plus le temps passe, plus j’ai l’impression d’être différente des autres. Je me dis à chaque fois que je ne suis pas belle quand je me compare aux autres. Pourtant je ne le fais pas exprès. Il y a tellement de différences que je ne peux pas toutes les énumérer et toutes ses différences me fait sentir étrange, à part des autres.

     

    - Mais, tes amies. Qu’est-ce qu’elles en pensent ?

     

    - Je ne sais pas. Je ne leur ai jamais demandé ni jamais parlé de mes problèmes.

     

    - Dans ce cas, comment peux-tu savoir ce qu’elle pense de toi ? Demanda une voix masculine.

     

     

     

    Eloa et sa mère levaient la tête vers l’encadre de la porte et virent un homme grand, mince, bien bâtie et au teint clair adossé au mur, les bras croisés sur sa poitrine. Il avait des traits de visage ovale, des yeux noirs légèrement bleu, des sourcils fins, une bouche toute fine et des cheveux noirs, qui arriver aux épaules, lâché et une franche qui cadre son visage. En voyant ses vêtements, on pouvait facilement devinait dans quel secteur d’activité il travaillait et surtout quand il était rentré de son travaille. Il portait une chemise grise, par-dessus une longue blouse blanche et un pantalon noir.

     

    Il s’approcha tout en restant à une certaine distance.

     

     

     

    - Écoute ma puce, je peux comprendre ce que tu ressens. Tu sais, j’ai été confronté au même problème quand j’étais gosse. D’ailleurs, je pense que tu tiens ça de moi et ça ne me déplaît pas pour tout dire. Tu n’as pas hérité de beaucoup de mes traits de caractère.

     

    - Alors qu’est-ce que toi tu as fait à mon âge ?

     

    - Rien. J’ai simplement cru en mes amis lorsqu’ils me disaient ce qu’ils pensaient de moi. Toi, tu n’as peut-être pas le courage maintenant, mais je suis sûr que bientôt tu en auras assez pour demander à tes amies ce qu’elles pensaient de toi sans avoir honte et sans avoir peur.

     

     

     

    Eloa avait écouté avec attention les paroles de son père. Ses yeux pétillaient d’admiration envers lui. Les membres de sa famille disaient qu’elle n’avait aucune ressemblance avec lui. Au départ, cela ne lui fessait rien mais au fur et à mesure elle s’était prise d’admiration pour lui. À telle point qu’il en était devenu son héros. Déjà que physiquement, elle ressemblait plus à sa mère, alors elle voulut avoir des ressemblances avec son héros. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Elle avait beau essayer, faire tous les efforts qu’elle voulait et même au fils des années, elle ne lui ressemblait pas du tout. Pourtant, elle avait une similitude avec lui, la seule d’ailleurs, leur vie d’adolescent. Pour Eloa, c’était très important. C’était leur seule et unique affinité de lui. Des larmes coulaient sur ses joues, émue de cette similarité entre eux. Elle n’avait jamais pleuré devant ses parents, mais là il le fallait. Malgré la gêne, elle essaya d’étouffer ses pleurs en ramenant ses mains devant sa bouche. Sa mère la serra très forte dans ses bras. Son père aurait lui aussi voulu, mais son métier nécessiter des rapports avec les gens, parfois physique. Il ne pouvait pas prendre le risque d’être trop en contact avec eux pour éviter de les contaminé. Même si le taux de contamination à étrangement diminuer, il tenait beaucoup trop à sa famille pour prendre le moindre risque. Le réconfort d’Eloa de la part de son père fut une phrase qu’il lui répétait tout le temps depuis toute petite et même maintenant.

     

     

     

    - Tu es mon bonheur incarné, ma puce. Je t’aime de tout mon cœur.

     

    - Moi aussi ma chérie. Je t’aime énormément.

     

    - Merci...merci papa, maman moi aussi...

     

     

     

    Malgré l’ambiance sentimentale, Eloa n’arriva pas à dire ces trois mots à ses parents ce qu’ils comprennent. Sa mère prit les devant et lui parla avec sa voix naturellement douce.

     

     

     

    - Ne t’inquiète pas ma chérie, nous comprenons. Tu sais, il y a des enfants qui ne le dise pas à leurs parents. Moi-même, je ne les ai jamais dit à mes parents, mais je sais qu’ils le savent, car je leur montre à chaque fois à quel point je les aime.

     

     

     

    Eloa ne savait plus quoi dire. Sa mère avait raison, elle ne le disait jamais, mais leur montrer à chaque fois. Malgré cela, elle espérait quand même pouvoir leur dire un jour. Ses parents étaient tous pour elle. Personne ne la connaissait et s’occupait mieux qu’eux. En plus, ses parents la couvraient d’un nombre incalculable de jouet, de livre et de nounours que sa chambre en était remplie. Les bons moments qu’elle avait passés avec eux étaient enfouie dans sa mémoire. La première fois où elle avait patiné à 5 ans, la première fois où elle avait exécuté sa première roue à 7 ans et les fêtes de fin d’année qu’elle passait avec toutes sa famille, du côté de sa mère et de son père, ensemble. En une seule et même grande famille. Des souvenirs qu’elle portait dans son cœur et le réchauffait à chaque pensée.

     

    Les heures passaient, le soleil a fini par se coucher laissant son contraire prendre place dans le ciel. Eloa dormait paisiblement dans sa chambre. Les rayons de la lune traversaient la baie vitrée baignant de sa lumière la chambre mais aussi le visage angélique de Eloa. Dans la chambre de ses parents, ces derniers lisaient un livre chacun de leur coter du lit. Toutefois, leur lecture s’arrêta lorsqu’ils entendirent quelqu’un toqua à porte d’entrée de l’appartement. Le couple se regarda intriquer et surpris par l’arrivé d’une personne à une heure tardive.

     

     

     

    - Tu attends quelqu’un chérie ? Demanda son époux.

     

    - Non. Qui ça peut bien être ?

     

     

     

    Le père de Eloa demanda à sa femme de ne pas sortir de leur chambre. Il se leva, alluma la lumière du couloir et alla en direction de la porte d’entrer. Au moment où il ouvrit la porte des hommes en costume noir portant des lunettes de soleil entraient de force dans l’appartement. Eloa, qui dormait dans la pièce en face de l’entré, n’entendit pas le bruit, mais sa mère si. Inquiète, elle se leva et s’empressa de courir vers la porte, mais elle fut prise de court par deux hommes qui fracassent la porte d’un coup de jambe, cognant la mère de Eloa qui s’étala au sol sous ma brutalité du choc. Toujours dans l’agressivité, les hommes en costumes attrapent chacun le bras de la mère d’Eloa afin de la redresser. Cette dernière se débâtit comme une folle pour se libérer, mais les hommes en costume étaient tous très costauds, donc très fort. Un des hommes en costumes rentrait dans la chambre. Il est facilement reconnaissable par sa différence esthétique, son nez n’est pas couvert par des lunettes laissant entrevoir des iris jaunes comme les lueurs du soleil. Ce dernier fit un petit sourire sur le coin à ces hommes, aussitôt ils rapprochaient la mère de Eloa de l’homme sans lunette. Peut-être était-ce leur chef ? Il est le seul à ne pas avoir de lunette et les autres hommes semblent lui obéir. Il s’approcha très près du visage de la femme pouvant sentir le souffle de son malfaiteur.

     

     

     

    - Vous devez être Tallulah Sinha. Mon patron m’envoie vous chercher avec votre mari, Igor Esteil.

     

    - Je n’ai pas l’intention de venir avec vous ni mon mari d’ailleurs, protesta-t-elle.

     

    - Dans ce cas, je vais vous laisser le choix soit vous venez avec nous soit je m’occupe personnellement de votre fille. À vous de choisir.

     

     

     

    À son dernier choix, Tallulah se pétrifia et son regard s’horrifia. Tous ce qu’elle ne voulait pas entendre, son talon d’Achille : sa fille. Le dernier choix tournoyait dans sa tête. Pour elle, la réponse la plus évident serait de venir avec eux, mais sa fille est trop insignifiante pour se débrouiller seule. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Sacrifier ou protéger sa fille ? Si elle venait avec eux, Eloa serait toute seule.

     

    Tallulah s’apprêtait à répondre quand deux hommes apparaissent derrière leur chef soutenant son mari, la tête baisser et son corps inanimé. Dans la panique, elle essaya de l’appeler mais aucune réaction n’émané de lui. Par son incapacité à répondre, elle essaya de se dégager en se remuant et en l’appelant à en perdre la voix dans son affolement. Des larmes coulaient en abondance sur les joues de Tallulah alors qu’elle ne cessa pas ces appels. Qu’on-t-il fait à son mari ? Est-il encore en vie ? Est-ce que comme elle, ils lui ont posé la même question ? Si oui, qu’a-t-il répondus ? Ou peut-être, que pour eux il avait pris du temps à répondre et qu’ils l’ont mis dans cet état ? Dans ce cas, qu’est-ce qu’elle devrait répondre ? Le premier ou le deuxième choix ? Elle aimait sa fille, mais elle ne peut pas se permettre de la laisser seule. Elle était beaucoup trop insignifiante, trop gentille, capable de faire confiance à n’importe qui. Que faire ? Que faire ? Que faire ? Cette seule question allait bouleverse l’avenir de sa fille et elle en était bien consciente. Cependant, dans les deux cas sa fille serait en danger, mais dans le deuxième cas ça serait pire.

     

     

     

    - C’est bon, j’ai pris ma décision. Emmène-moi avec toi, mais en contrepartie je veux que vous laissiez mon mari et ma fille tranquille.

     

    - Je ne peux pas accepter ça. Le patron a été ferme là-dessus, toi et Igor devez venir avec moi. C’est non négociable.

     

    - Dans ce cas, nous venons avec toi si tu m’assures que tu laisseras notre fille tranquille et qu’arriver je voie directement ton patron. Je pense savoir de qui il s’agit.

     

     

     

    Tallulah avait murmuré ces derniers mots. Personne ne semblait l’avoir entendu. L’homme sans lunette accepta, puis Tallulah et Igor sont emmenés par les hommes en costume or de l’appartement. Apparemment, personnes ne les avaient entendus. Les couloirs de l’immeubles étaient silencieux. Les hommes n’avaient fait aucun bruit en y sortant. C’était donc silencieusement, qu’ils sortirent de l’immeuble. Arriver en bas de l’immeuble, Tallulah se vient que l’heure du couvre-feu avait retentit depuis bien longtemps. Ils n’y avaient personnes dans la rue et aucun bruit n’était entendus excepter le miaulement des chats errants. La nuit étant tombées, les lampadaires illuminer les rues rendant le lieu moins angoissant et repoussant. Juste en face de l’immeuble, deux voitures noires étaient garées les uns derrière les autres. Avant d’entrer dans la voiture, Tallulah demanda d’être dans la même voiture que son mari. Un des hommes si opposa mais son chef n'objecta pas accordant que les époux soient ensemble. Les protestations de l’homme continuaient mais voyant que personne ne lui préta attention, il s’engouffra au volant de la première voiture, le couple derrière et son chef coter passager. La voiture démarra et les deux autres hommes les suivirent dans la deuxième voiture. Tallulah avait posé la tête de son mari sur son épaule gauche regardant, grâce à la lunette arrière de la voiture, les lumières éteintes de leur appartement. Tous ce qu’elle pouvait ou était capable de faire, c’était prier pour que sa fille aille bien et qu’elle remarque le papier sous leur lit. C’était tous ce qu’elle pouvait faire pour le-moment. Elle avait toujours redouté que se moment arrive. En pensant à sa fille, son regard se tourna sur son mari inconscient. La douleur de voir son époux inscient à cause d’une grosse bosse sur la tête lui brisa le cœur. En plus, de se séparer de sa fille bien-aimée qui était la goutte de trop. Toute cette histoire était sa faute, et sa famille allait en subir les conséquences. En particulier sa fille dont la vie à prit une tournure différente.

     

     

     

    Le lendemain matin, la sonnerie du téléphone de Eloa retentit la réveillant. Dès l’instant où il sonna, elle prit son téléphone pour l’arrêter. 16H30 Malgré sa fatigue, elle se leva de son lit, mit ses chaussons et sortit de sa chambre. Elle se rendit comme à son habitude vers le salon mais est surprise de constater que son père n’était pas installé sur le canapé buvant habituellement son café devant la télé regardant les informations. Peut-être est-il parti plus tôt ce matin ? pense-t-elle Sans s’en soucier d’avantage, elle alla vers la cuisine où elle pensait trouver sa mère préparant le petit-déjeuner comme à chaque fois, mais encore personne. Cette fois-ci elle sentit son cœur accéléré de peur. De peur qu’il soit arrivé quelques choses à ces parents. Il arrivait que sa mère parte plutôt que d’habitude, mais dans ses moments-là elle lui laissait toujours un message sur le frigo ou elle la prévient la veille lorsque s’est prévu.

     

    Prenant son courage, elle se dirigea vers la chambre de ses parents qui lui était interdit d’accès. Elle se situé juste à coter de la cuisine, seulement un mur les séparés. Hésitante, elle prit la peine de toquer cinq fois à la porte attendant dans un espoir une réponse. Aucun bruit, aucune invitation à entrer. Malgré son angoisse, elle ouvrit la porte s’apprêtant mentalement à voir une scène d’horreur ou autre chose comme dans les films, mais aucune des dizaines de scène qu’elle s’était imaginée ne se présenta à elle. À l’intérieur, elle ne vit rien d’inhabituelle, leur chambre était tout à fait normale. À l’exception de leur lit double non fait et leurs livres posaient dessus. Elle pensait simplement qu’ils avaient eu une urgence et qu’il n’avait pas pu lui écrire un mot. Sans fouiner davantage, elle entreprit de quitter la pièce afin de se préparer pour aller au lycée. En jetant un dernier coup d’œil à la chambre de ses parents, Eloa remarqua un papier sous le matelas attirant son attention. Curieuse, elle se baissa pour le ramasser. Le papier était plié en trois, elle le déplia et lut ce qui était écrit.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour Eloa,

     

     

     

    Ma chérie, si tu lis cette lettre c’est que tu as remarqué qu’il y a eut du changement dans notre quotidien. Je ne sais si tu as fait attention, mais nous fessions en sorte de faire toujours la même chose le matin, le même programme depuis 16 ans, pour que, justement, tu puisses détecter le moindre changement et ainsi t’en inquiéter. Lit attentivement ce que j’écris, si tu soulèves le matelas de notre lit tu y trouveras une enveloppe. Dans cette enveloppe, il y aura un billet d’avion pour le Japon. Ne te demande pas pourquoi on veut que tu y ailles, fais ce que je te dis s’il te plaît. Si tu ouvres notre placard, tu verras une pochette violette en carton. Il faut que tu la prennes avec toi, à l’intérieur il y a tous les papiers nécessaires pour que tu puisses prendre l’avion seule : une copie de nos cartes d’identités, une autorisation de sortit de territoire pour mineur etc… 

     

     

     

    Prends tous ce que tu peux dans un sac, surtout ne prends pas de valise, prends uniquement ce qui pourrait être utile. Je sais que tu arriveras à t’en sortir à Tokyo. Je t’ai mis de l’argent du Japon dans la pochette, mais là bien dans un autre endroit… J’ai failli oublier de te donner des conseils : surtout ne parle pas aux inconnus, ne suis jamais des gens que tu ne connais pas, reste tout le temps sur tes gardes, ne laisse personne touché ou même s’approcher de ce qui est à toi, ne prends jamais ce qu’on te donne, combat tes peurs et profite de ta nouvelle vie. Il y a aussi quelque chose que j’ai toujours voulu discuter avec toi. C’est l’amour. Si par chance, tu rencontres quelqu’un et que tu sens que c’est la bonne personne, ne le laisse pas filer. Quoi qu’il arrive ne l’abandonne pas, reste toujours à ses cotes et aide-le ou la du mieux que tu le peux.

     

     

     

    Tu sais, ton père m’avait fait tout un sketch avant ta naissance. Lorsqu’il a su qu’il allait être père d’une fille, il s’est juré de la protéger et que quiconque voudrait sortir avec sa fille devrait venir le voir d’abord. Ça me fait rire à chaque fois que j’y repense. Il t’aime tellement et quand tu étais bébé c’était un vrai papa poule. J’aurais voulu que tu te souviennes de ces moments où nous étions tous les trois chez ta grand-mère pour les funérailles de ton grand-père. C’était censé être un évènement triste, mais ta présence l’avait rendu si gai.

     

     

     

    Il y a tellement de chose que j’aimerais encore te dire, mais le temps tes comptés, alors dépêche-toi. Une fois là-bas, tu devras faire comme si rien ne s’était passé. Je t’en prie ma chérie, fais ce qu’on te dit sans réfléchir. S’il te plaît fais-le pour nous.

     

     

     

    Nous t’aimons, Maman et Papa

     

     

     

     

     

    Pendant sa lecture, Eloa sentit une boule se créer dans son ventre. Elle avait peur de ce qui allait suivre. Si ses parents voulaient qu’elle parte du pays c’était sûrement parce qu’il allait lui arriver quelque chose de grave, mais pourquoi l’envoyer au Japon. Pourquoi ne pas l’envoyer dans le pays de sa mère ? Ou l’envoyer appeler la police ? Y aurait-il quelque chose de différent là-bas ? En revanche, sa mère lui avait bien dit de ne pas trop réfléchir et de ne pas s’attarder, alors autant lui obéir comme elle l’a toujours fait. Sans cogiter davantage, elle prit la pochette dans l’armoire et l’argent. D’un pas pressent, elle sortit de la chambre de ses parents et alla dans la sienne où elle prit son sac de lycée et y rangeait tous ce qu’elle pouvait. Vestimentairement, elle portait les mêmes que le jour d’avant ainsi qu’un nouveau masque identique au dernier, mais lâcha ses cheveux n’ayant pas le temps de se coiffer. Dans une des poches de sa veste, elle y plaça l’argent. Ensuite, elle sortit de chez elle sans oublier de fermer la porte à double tour.

     

    Pour se rendre à l’aéroport inscrit sur son billet, il lui fallait marcher quelques minutes, puis prendre le bus en direction de Denfert-

     

    Rochereau et y descendre. En tout, cela lui a pris treize minutes, mais son chemin n’était pas encore fini, puisqu’elle dut prendre le RER B en direction de l’aéroport Paris Charles de Gaulle. Même si elle n’y était encore jamais allée, elle savait comment s’y rendre et comment arriver à la porte d’embarquement de son avion.

     

    7H20. L’heure à laquelle il n’était pas rare de voir des jeunes circulaient dans les trains, mais pour se rendre à des stages, à l’université, au travail ou bien en chercher par pour fuir un danger imminent comme elle. Malgré cela, une adolescente de l’âge de Eloa qui prenait le train aux lieux d’être en cours aurait attiré les regards des passagers. Toutefois, Eloa ne fessait pas apparaître son ressenti, comme toujours. Même toute petite, elle ne laissait jamais ses sentiments paraître sur son visage. À l’exception de ses parents, personne n’eut réussis à savoir ce qu’elle ressentait. Pourquoi ? Peut-être pour ne pas inquiéter les autres. Ou bien parce qu’elle était inexpressive ? De toute façon, actuellement, elle pensait qu’à une chose, ses parents qui disparaissent en un soir. Comment ? Et pourquoi maintenant ? Ses parents connaissaient sa personnalité. Une personne insignifiante, discrète, qui manque de confiance en elle. Pour une raison qu’elle ignorait elle-même, elle ne sait jamais montrer telle qu’elle était vraiment. Ce fut toujours des faces d’elles qu’elle montrait pour s’intégrer aux près des autres élèves. Pour ne pas être mise à l’écart et se faire une place dans un groupe d’élève. C’était peut-être sa son problème. Peut-être que cette façade gâcher sa confiance en elle.

     

    Pendant qu’elle était perdue dans ses pensées, le train s’arrêta et les passagers y sortaient les uns après les autres. Ce n’était que lorsqu’elle entendit un vagissement venant de l’extérieur qu’elle constata l’arrêt du train, et lorsqu’elle entendit une voix annonçant la fermeture des portes elle se pressa d’y sortir. De justesse, elle sortit du train. En aspectant du regard les alentours, elle remarqua une foule de gens attendant le train d’en face avec des sacs et des valises, d’autres achetait de la nourriture dans de petit magasin ou aux distributeurs. La majorité semblait jeune environ dans la vingtaine ou la trentaine, une autre majorité portée des masques sur le nez et en dessous du menton, mais d’autres les porter à différent endroit du corps, comme : les mains, les coudes, le menton ou sur la tête. Après cela ne date pas d’hier, les gens en avaient ras-le-bol du port du masque obligatoire et des restrictions sanitaires. Les poubelles en sont la preuve, puisqu’elles débordaient de masque jetable, mais d’autres personnes les jetaient au sol ou sur les rails. Avec le temps, Eloa avait fini par s’habituer et le porter ne lui poser pas de problème, à telle point qu’elle trouverait étrange de sortir sans. Alors qu’elle gravit les escaliers, ne voulant pas prendre les escalators à cause du monde, elle entendit la conversation de deux adultes parlant de leur raison de quitter la France. Les raisons se répètent et restent inchangée pour tout le monde. Fuir, mais pas pour les mêmes motifs qu’il y a sept ans. Avant, beaucoup fuirent le confinement, mais depuis 2025, cette année qui marqua un changement soudain du COVID-19, les gens ont de moins en moins confiance en la France. Normal, quand on sait que le pays, plus d’autres, on, soudainement, eut une diminution des cas positif parmi les habitants. Après cela, les gens se sont mis à imaginer un tas d’histoire. « Les politiciens ont caché au monde l’existence d’un autre vaccin français plus efficace que ceux rendus publique » ou bien « Les médecins diplômé de France ont simulés des morts et des cas positifs » Pour ces raisons, beaucoup essayent de quitter ce pays, mais quatre autres sont dans le même cas : les Etats-Unis, l’Égypte, le Japon et l’Australie.

     

    Plus d’une demi-journée plus tard, le soleil brillait au-dessus des têtes. Eloa avait atterri à l’aéroport de Tokyo-Honda au Japon où une averse s’abattait sur toute la ville. C’est avec un parapluie à la main que Eloa fessait un signe de la main pour appeler un taxi. L’un d’eux s’arrêta à son niveau, il descendit la vitre et demanda au chauffeur, avec un accent anglais très mauvais, s’il connaissait un hôtel. Ce dernier lui affirma de la tête, puis l’invita à monter à l’arrière. Pendant son voyage en avion, elle n’avait fait que dormir, mais dès qu’elle était arrivée à l’aéroport et qu’elle avait constaté l’averse, elle se changea dans les toilettes. À présent, elle était vêtue d’une mini robe rose pâle aux épaules dénudées et aux manches courts par-dessus un long manteau noir, sa taille était entourée d’un ruban noir, de la même couleur que son collant et ses pieds sont chaussés de basket blanc. Même s’il pleuvait, la température n’avait pas chuté. Ils ne fessaient pas froid mais ni trop chaud.

     

    À travers la vitre du taxi, elle fixait l’averse avec mélancolie en repensant à ses parents qui manquant terriblement. Ils l’avaient envoyé dans ce nouveau pays, dont elle ignorait les coutumes. Pour elle, s’était un nouveau monde qui s’ouvrait et devra s’habituer, mais aussi être forte et aimable. En vérité, elle ne connaissait que quelques coutumes du Japon, grâce au manga qu’elle aime lire.

     

    Après environ une dizaine de minutes, son taxi s’arrêta en face d’un grand bâtiment d’une dizaine d’étages. Après l’avoir payé, elle sortit et admira le bâti sur le trottoir alors que j’entendis le taxi partit. Avec une certaine hésitation et une boule dans le vent elle y pénétra. À peine entrer qu’on se croirait en plein jour avec les dizaines de lampes du hall qui l’éclairé. En vue du pays, Eloa pensait prendre beaucoup de temps à l’accueil étant donné que le Japon était connu pour leur manque de place dans les hôtels, mais elle se dirigea vers l’accueil sans soucie. L’hôtesse décrocha un sourire rayonnant à Eloa, puis cette dernière demanda une chambre avec le même accent anglais que tout à l’heure. Pourtant, elle essaya de communiquer avec elle en parlant du mieux qu’elle pouvait. « Cela va être très compliqué, je ne suis pas une lumière en anglais, pensa-t-elle. » Malgré des difficultés, l’hôtesse comprit sa demande et lui fournit une clef de chambre. En temps normal, les enfants doivent être accompagné d’un adulte, mais sa mère avait tout prévus de ce fait elle n’avait pas besoin de chercher une excuse.

     

    Un long voyage allait commencer pour elle et, malheureusement, elle allait devoir se débrouiller seule pour la première fois de sa vie, sans ses parents pour la guider ou bien… sa précieuse grand-mère. Devoir mentir sera quelques choses de nouveau pour elle, en particulier à des adultes.

     

    Plusieurs heures plus tard, la pluie coula toujours en abondance. Non loin de l’hôtel, dans une petite ruelle sombre un jeune homme était adossé à un mur, la tête baisser, une jambe allongeait et l’autre collait à son torse. Ses yeux se mélangeant à la nuit, d’un bleu nuit profonde, semblent figés. Ses cheveux de la même couleur que les ailes d’un corbeau sont parfaitement lisses et coiffées très court. Les gouttes glissaient sur ses cheveux. Son accoutrement simple et confortable se compose d’un long manteau brun, un t-shirt blanc au manche court, un pantalon noir, déchiré sur le genou droit, et d’une paire de basket noir à rayure blanche. Dans les alentours, beaucoup de passant, parapluie à la main, marchent sans un coup d’œil sur la ruelle. Les lumières de la ville éclairaient toutes les rues, excepter celle-là. Toutefois, ça n’avait pas l’air de le déranger, au contraire, il en décrocha un sourire. Peut-être aimait-il la solitude ? Son cœur et son âme était-il si seul ? Toutefois, sa solitude ne dura pas longtemps, un groupe s’approche de lui et l’un d’eux l’appela.

     

     

     

    - Hé, Hisaka.

     


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    Chapitre 2

     

     

     

    Pdv Hisaka

     

    Japon/ Tokyo

     

    Jeudi 13 mai 2027/ 10H09

     

     

     

    Maman, papa, j’avais beau chercher encore et encore, Sanaé était introuvable. Je sais que Mùven n’était pas n’importe quelles édoplanètes, mais comment s’y rendre sans passer par la machine de Moon&Sun. Cette entreprise était trop dangereuse. Si seulement, j’arrivais à trouver Specia Esteil. Malheureusement, elle n’habitait pas au Japon, mais en plus je ne connais pas son véritable nom ni à quoi elle ressemblait. Cependant, depuis 2 heures que j’étais réveillé je n’avais encore rien manger. Par chance, il y avait un café ouvert sur le trottoir où on pouvait y lire l’enseigne Sky Cafe. On ne pouvait pas réfléchir le ventre vide, alors je m’assis à une table, la seule disponible. Au même moment, une jeune fille, qui devait avoir mon âge, essayait de trouver une table, avec un Anglais si mauvais qu’elle essayait le français, mais toutes étaient prises. À cette heure, il était normal de trouver du monde, comme les autres elle aurait dû venir plutôt, mais voyant qu’elle n’arrivait pas à trouver une table je l’invitais à la mienne.

     

    Elle avait accepté avec le sourire, mais aussi avec un peu de timidité, qui se voyait dans ses yeux.

     

    Installer en face de moi, on attendit qu’une serveuse se libérait. Mine de rien, je regardais dans sa direction toutes les minutes. Pour une fille, elle fessait penser, vestimentairement, à un garçon manqué, un jean bleu foncé et un gilet gris fermer, recouvrait son corps qu’on n’aperçut que son visage, son cou et ses mains.

     

    L’attente des serveuses énervaient certains clients qui menacer de partir. Je pensais qu’on serait servis le soir, alors pour faire passer le temps j’entrepris de discuter avec elle.

     

     

     

    - Excuse-moi.

     

     

     

    Elle leva sa tête et je pus voir à quoi ressembler son visage. Ses yeux noisette, très clairs, brillaient sous le soleil et elle avait des sourcils bien fin. Ce qui m’attira le plus chez elle se fut ses yeux. Ils étaient si brillants qu’on avait l’impression de voir des étoiles. Mes yeux étaient scotchés sur les siennes, ils étaient fascinés, mais je revins vite sur Terre.

     

     

     

    - Tu voulais me parler ? Me demanda la jeune fille.

     

    - Non pas vraiment, mais je me disais qu’en attendant qu’on prenne

     

    notre commande on pourrait discuter.

     

    - Oui, bien sûr de quoi voulez-vous parler ?

     

    - Je n’aime pas quand on me vouvoie, appelle-moi Hisaka. Et toi, c’est quoi ton nom ?

     

    - En fait, je ne donne jamais mon nom à des inconnus, désolé. Ma mère me l’a toujours interdit.

     

     

     

    Je vois, c’est le genre de personne à toujours faire ce que disent ses parents. Rien qu’avec cette phrase, je peux déjà dire que c’est une fille obéissante, qui écoute toujours ce que disent les adultes sans avoir le moindre signe de résistance. Son air insignifiant signifie qu’elle l’était.

     

     

     

    - D’accord ça ne me dérange pas, mais tu peux au moins donner ton prénom.

     

    - Euh… c’est Eloa, hésita-t-elle.

     

    - C’est un beau prénom. Ça à une signification particulière ? Au Japon, nos prénoms doivent sonner avec nos noms, parfois ça fait un contraste.

     

    - Eh bien, mon prénom signifie « Lumière », mais je ne connais pas l’origine. Mon nom de famille signifie « Étoile ».

     

    - Le tout donne « La lumière des étoiles ». Peut-être que ton avenir est déjà tracé.

     

    - Qu’est-ce qui te fais penser ça ?

     

    - De ce que je comprends, des aspects de toi éclaireront le chemin d’une ou plusieurs personnes. Je dis aspects, car tes yeux sont étrangement très brillants. Tu les illumineras et les guideras… Un jour ma mère m’a dit qu’un grand compositeur de musique aurait prononcé « L’espoir, c’est comme un phare dans l’obscurité ». Tu seras peut-être cet espoir.

     

     

     

    En repensant à cela, quelques larmes coulèrent sur mes joues. Je n’aurais peut-être pas dû dire cette phrase, ça me fait penser à ma mère. Elle était professeur de français à l’étranger. Quand j’étais petit, elle aimait beaucoup m’apprendre avec ma petite-sœur des citations qu’elle aimait bien. Pour elle, c’étaient des phrases qu’on devait retenir. Je me rappelle la chaleur de ses bras quand elle nous enlaçait, de l’odeur de son parfum préféré, de sa délicieuse nourriture, de sa gentillesse, mais tout ça c’était effacer. Le simple fait d’avoir prononcé une de ses citations me rend si nostalgique delà à me faire penser de nouveau à elle. « Ce n’est pas vrai ! Pesta-t-il. » Mes larmes continuèrent de couler de plus en plus, je les cachais de ma main droite. En regardant vers Eloa, je la vis anxieuse.

     

     

     

    - Ça ne va pas ? Est-ce que j’ai fait ou dis quelque chose qu’il ne fallait pas ?

     

    - Non, je repensais à ma défunte mère, lui répondis-je en séchant mes larmes.

     

     

     

    Ses yeux se sont arrondis et éprouvaient de la tristesse. Pourtant, c’était moi qui étais triste, pas elle. Quand on disait que les filles étaient très émotives, c’est peut-être vrai. De plus, elle s’excusa et baissa les yeux comme pour éviter mon regard. Pille au moment, où l’atmosphère à notre table devenait pesante, une serveuse vint enfin nous voir. Cependant, je n’avais plus vraiment envie de manger, mais si je ne prenais rien Eloa allait croire que c’était sa faute. Du coup, je commandais un croissant et un jus d’orange, alors que Eloa prit un croissant au chocolat et un jus de fruit.

     

    Après quelques minutes, ils nous emmenèrent nos commandes. Le service après commande était plus rapide. Nous mangions notre petit-déjeuner en silence. Elle avait vraiment l’air de sens vouloir, alors qu’elle n’avait rien fait. Je préférais prendre la parole avant qu’elle ne se sente encore plus coupable.

     

     

     

    - Eloa, en temps normal, à cette heure, les élèves sont en cours, mais toi que fais-tu ici ? Si je me fie à ton physique, tu as l’air de faire un peu près mon âge ?

     

    - Et quel âge as-tu ?

     

    - 16 ans.

     

    - Pareil pour moi.

     

     

     

    Encore une fois, elle détourna ses yeux des miens. On dirait qu’elle veut se confier, mais elle ne le fait pas. C’est la première fois qu’on se voit, donc c’est normal. De toute façon, je n’ai pas que ça à faire.

     

     

     

    - Désoler Eloa, mais je dois partir.

     

    - D’accord. J’ai été ravie de t’avoir rencontré.

     

    - Avant que je ne parte, s’il te plaît dis-moi pourquoi tu n’aies pas au lycée ?

     

    - Eh bien… mon lycée n’est pas au Japon.

     

     

     

    Je m’en suis douté, elle parlait extrêmement bien le français. Moi, c’est ma mère qui m’avait donné des cours, puisqu’elle était originaire de France. De toute façon, que ce soit ici ou en France, elle devrait être au lycée. Tout au long de notre conversation, j’avais senti un sentiment de morose émanent d’elle. Pour une raison que j’ignorais, ses yeux m’attiraient énormément. D’ailleurs, je me demandais si elle ne connaîtrait pas Specia Esteil. Je vais sûrement me tromper, mais autant lui demander. En plus, elle disait que son nom signifier « étoile » et Esteil à la même signification en latin, une ancienne langue parler en France, que je ne connais que peu.

     

     

     

    - Eloa, est-ce que par le plus grand des hasards. Tu connaîtrais Specia Esteil ?

     

    - Bien sûr, me dit-elle surprise.

     

    - Peux-tu me dire ce que tu sais d’elle ?

     

    - C’était le pseudonyme de ma mère quand elle était à l’université. Je me rappelle qu’un soir d’orage, quand j’étais petite, ma mère était venue dormir avec moi dans ma chambre, raconta Eloa devant mon regard étonné. Elle m’a racontée une anecdote de sa vie d’étudiante. C’était l’année où ma mère sortait avec mon père. Dans son université, il y avait un site web, crée par un ancien étudiant, où les élèves pouvaient y discuter et y travailler sans avoir de problème avec des personnes venantes d’établissement différentes. Elle m’a dit qu’elle avait un pseudo du nom de Specia Esteil.

     

    - Donc, tu es sa fille.

     

    - Oui, mais comment connais-tu ma mère ?

     

     

     

    C’était, donc sa fille. Le destin avait-il choisi de me guider, de m’aider finalement ? Je n’y crois pas, mais s’il existait vraiment je vous remercie. Grâce à Eloa, je vais pouvoir sauver ma sœur à fin réalisait le souhait de mes défunts parents. À ce moment précis, mon corps se remplit de soulagement. Ce que je vais lui dire va sûrement la choquer et changer sa vie, mais pour ma sœur je n’ai pas le choix. À fin de ne pas la brusquer et de faire en sorte qu’elle accepte de m’écouter jusqu’au bout, je me levais et me courbais légèrement tout en lui demandant de me promettre de ne pas partir temps que je n’ai pas finis ce que j’ai à lui dire. Après avoir accepté avec gênante, je me rassis et la regarda droit dans les yeux.

     

     

     

    - Eloa, mon nom complet est Hisaka Shigoto. Ça va faire deux ans que je cherche ta mère, car elle est la seule à pouvoir m’aider à retrouver ma petite-sœur, lui racontais-je. Il y a deux ans, elle a disparu sans laisser de trace alors qu’elle se rendait à l’école avec un de ces amis. Le soir, mes parents étaient très inquiets de ne pas la voir rentrer, alors nous avions appelé la police. Pendant des mois, ils l’ont cherché sans succès. Entre temps, mes parents étaient tellement inquiets qu’ils en sont morts. Après cela, je me suis trouvé tout seul avec l’espoir que ma petite-sœur soit encore en vie. Un jour, les policiers m’avaient expliqué que beaucoup d’autre personne avait disparu à travers le monde avec le même mode opératoire, mais qu’ils n’avaient toujours rien sur les coupables ni les victimes. À ce moment-là, je n’avais que 14 ans, tous ce que je pouvais faire c’était attendre d’avoir des nouvelles, mais je n’avais rien eux. Un jour, j’ai réalisé que l’absence de ma petite-sœur m’était beaucoup trop insupportable, alors je me suis mis en tête de la retrouver coûte que coûte qu’importent les sacrifices et les épreuves que je devrais affronter et surmonter. Pour cela, j’ai commencé par interroger les policiers tout en étant le plus subtile possible. J’ai pu leur soutirer des infos et grâce à un ami que je me suis fait, qui étaient un pro de l’informatique, nous avons pu trouver des infos compromettantes, et nous avons tracé le dérouler des évènements et trouver le point commun des victimes. Tous en avaient un, ils étaient liés à Moon&Sun de prêt ou de loin. Ma petite-sœur avait comme tout le monde un compte, mais en plus elle était l’une des premières à avoir eu leur téléphone, que mes parents lui ont offert pour son anniversaire. Mon ami, Magnus, avait également un frère qui était un des victimes et lui aussi avait un reçut jouet gratuit. C’était la seule piste que nous avions, alors on a dû effectuer des recherches plus approfondies et cela nous a amené à ta mère. D’après nos recherches, elle aurait un objet permettant de se rendre sur Mùven, une édoplanète qui est à l’heure actuelle inconnue de tous.

     

    - Mùven ? Une édoplanète ? Répéta-t-elle perplexe.

     

    - Oui. Les édoplanètes sont des planètes qui se trouve dans une galaxie parallèle au nôtre, mais ils sont invisibles à l’œil nue. Mùven est en quelque sorte la jumelle de la Terre dans un autre système solaire qu’on appelle aussi système constella, car les habitants des planètes ne vivent que grâce aux constellations. De temps à autre, les dirigeants de Moon&Sun si rendus. D’ailleurs, je suppose que c’est là-bas qu’ils retiennent les victimes. De plus…

     

     

     

    Le son de pleur me fit arrêter ma phrase. Eloa avait les larmes qui couler sur ses joues, ses yeux étaient inondés. En la regardant, son visage prit une expression de surprise, ses yeux s’étaient agrandis et sa bouche entrouverte. La voire dans cet état me fit beaucoup de peine et me serra le cœur. J’avais l’impression d’être allé trop loin, c’est sûrement trop pour elle. Malheureusement, elle n’allait pas pouvoir m’aider plus que cela, mais je souhaitais savoir où je pouvais trouver sa mère. J’avais réellement besoin d’elle. Toutefois, avant de lui demander, je caressais sa main pour la réconforter et l’apaisais.

     

     

     

    - Eloa, où se trouve ta mère, s’il te plaît ?

     

    - Je… je ne sais pas, pleura-t-elle. Elle a disparu avec mon père, il y a quelques jours. C’est pour ça que je suis ici, ma mère m’avait laissé une lettre avant leurs disparitions.

     

    - Quoi ! M’exclame ai-je attirant l’attention de tout le monde dans le café.

     

     

     

    Voyant les regards de tout le café sur moi, je me calmais et approchais mon visage de Eloa, et lui parla à voix basse.

     

     

     

    - Je suis désolé, je n’en savais rien.

     

    - Hisaka, si cela ne te dérange pas j’aimerais bien d’aider à retrouver ta sœur. Peut-être que je trompe, mais j’ai le sentiment que mes parents sont dans le même endroit que ta petite-sœur. Si c’est le cas j’aimerais saisir cette chance. Pour être honnête avec toi, je suis plutôt quelqu’un de discrète qui manque de confiance en soi et aussi je suis très insignifiante. La preuve, je crois ce que tu me dis s’en savoir si cela est vrai. Mes parents m’ont bien dit de ne pas faire confiance à des personnes que je ne connais pas et de ne pas essayer quoi que ce soit pour les retrouves, mais ce sont mes parents. C’est grâce à eux que je suis ici, ils ont rempli leur rôle à la perfection et mon bien éduquer, alors je veux me rendre utile même si je sais que nous ne sommes que des enfants. Mon rôle en tant que leur enfant est de vivre, alors je vivrais pour retrouves mes parents qui me sont chères.

     

     

     

    Mes yeux s’arrondirent d’étonnement sous cette révélation. Elle aimerait m’aider malgré ce que je viens de lui dire à l’instant. De toute façon, toutes aident me serrer précieuse surtout la sienne, étant la fille de Specia, elle pourrait m’être d’une grande utilité. D’un signe de la tête, j’acceptais avec un simple sourire qu’elle me rendit. Pour conclure notre pacte, nous nous levions et nous serions la main. Après cela, nous partions ensemble du café. Pour commencer, nous devons trouver l’emplacement de ses parents et de ma sœur. S’ils sont au même

     

    endroit cela devrait être plus facile de les localiser. Sanaé tient bon, ton

     

    grand-frère vient de retrouver.

     


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    Chapitre 3

     

     

     

    Pdv Auteur

     

    Australie/ Canberra

     

    Jeudi 13 mai 2027/ 14H00

     

     

     

    Dans les profondeurs d’un immense building en verre, une dizaine d’étages, au plafond ouvert, se suivirent. Chacune était reliée à une autre par des escaliers et des barrières métalliques disposées sur des passerelles. Sur ses derniers se trouver, des personnes, qui étaient vêtues de longue blouse et ne portaient pas de masque, marchaient avec des tablettes à la main. Ils étaient, également, protégés des bruits métalliques, scieuses et des machines par des casques anti-bruit, qui fessaient rendre les bruits inaudibles au-delà de 80 dB, ce qui rendait les conversations entre ses personnes plus faciles et plus compréhensible, tend qu’ils sont à maximum trois mètre. Entre les plafonds ouverts étaient construits un énorme engin, qui prenait tous les étages des profondeurs. Dans l’un des étages, on pouvait clairement lire sur l’engin « Moon&Sun ».

     

    Au dernier étage, au pied de l’engin, se trouver un homme qui se distingue par son tailleur noir. Il avait de courts cheveux noir plaqué en arrière, une peau très pâle et ses yeux étaient comme la lune bleue. Entourer des gens en blouse, il regardait l’engin sans porter attention à ce qu’ils lui disaient. Ses pensées monopolisaient son attention et des questions tournèrent dans sa tête. Étaient-ils prêts à l’arguer une arme de guerre ? Pourraient-ils l’envoyer dans le parallèle du système solaire ? Contrairement à ce dernier, les planètes du système constella sont habités par des êtres vivants, pas des humains pour la plupart, mais en tout cas peuplé. Le fait de savoir ça, rend l’homme très confiant pour la suite. D’ailleurs, un sourire vint éclairer son visage, déjà assez lumineux. Quand le plan sera achevé, peut-être que son associé acceptera le divorce de leur société pour récupérer la partie Moon. Cette idée, lui fit avoir une lueur d’espoir dans la poitrine. Il aimerait rester là à contempler cette arme de guerre, mais il ne pouvait rester longtemps sur Terre. Demain, il devrait retourner sur Mùven pour superviser la suite des opérations auprès de son associé : Gunnar Kit.

     

     

     

    - Mr No-Mikoto, l’appela un homme en blouse. Peut-être fait-il à black-out ?

     

    - Je vais bien merci, le rassura le concerner avec un geste de la main.

     

    - Bien, Mr Kit vous attend.

     

     

     

    Savant qu’il n’était pas patient, il se dépêchait. C’était à grands pas qu’il allait dans la pièce juste derrière lui, qui était fermé. Juste à coter de la porte se trouver un écran tactile. L’homme mit sa main dessus et un faible rayon bleu l’identifia, ce qui ouvrit la porte. Seul lui rentrer dans pièce. Il fessait noir, mais quand la porte se ferma et se verrouilla, une lueur bleue mer enveloppa le centre de la pièce et on y vit beaucoup plus clair. Elle semblait être carrée, au plafond, il y avait une machine ronde d’où sortait la lueur, qui prit la forme de plusieurs fils, traçant au centre une spirale, qui glissait doucement jusqu’au sol.

     

    Dans la lueur, un homme, aux cheveux en bataille et habillé d’une longue tunique, d’un pantalon et de soulier, apparut. Toutefois, on ne vit que du bleu sur lui.

     

    L’homme, au visage lumineux, fut surpris de voir cette personne.

     

     

     

    - Tao, où se trouve Gunnar ? Demanda-t-il.

     

    - Il avait une importante affaire à régler, donc c’est moi qui le remplace.

     

    - Très bien. De toute façon, je reviens demain. Je suis un peu déçu de ne pas pouvoir le voir, mais je ne suis pas mécontent de te voir. J’étais justement inquiet par rapport à Hamel, comment va-t-elle ?

     

    - Bien Tsuki.

     

     

     

    Le simple fait de savoir cela fit du bien à Tsuki, qui l’exprima avec un large sourire qui lui réchauffa le cœur. Une semaine, qu’il ne l’avait pas vu et qu’il n’avait pas sentie l’odeur du jasmin de ses cheveux.

     

     

     

    - Tsuki, ce n’est pas le moment de penser à Hamel. Comment ça se passe sur Terre ?

     

    - Plutôt bien, l’arme est pratiquement opérationnelle. Si tout se passe comme prévu, on devrait pouvoir faire un test l’année prochaine. De toute façon, j’en parlerais plus en détail avec Gunnar, quand je reviendrais sur Mùven… En fait, j’ai des nouvelles sur la fille de Tallulah Esteil. Apparemment, elle serait au Japon. Pourrais-tu transmettre l’info à Gunnar ? Dis-lui que c’est très important.

     

     

     

    C’est sur une affirmation et un au revoir que le dénommer Tao disparut. Après cela, Tsuki se trouva dans son bureau rectangulaire, devant son ordinateur. Les recherches, qu’il menait, avaient tous pour but de chercher tous les hôtels de Tokyo et dans chacune d’elle des agents de Moon&Sun se rendait sur place. Au bout d’une heure, l’un d’eux répondit à Tsuki par message. Apparemment, la fille de Tallulah aurait été aperçu à Tokyo dans le quartier de Shinjuku, mais elle n’était pas seule. Si elle l’était ça aurait été plus facile, mais aux finales cela ne va pas être aussi simple qu’on l’aurait cru. Au moment, où il allait demander plus d’information à l’agent, son téléphone se mit à vibrer. Il s’agissait d’un appel de l’un de leurs partenaires qu’il prit à regret. Même si, le vrai objectif de Moon&Sun se trouve dans le système constella, il se devait d’entretenir de bonne relation avec des personnes influentes.

     

    Le lendemain après-midi, le soleil rayonnait au-dessus de la ville de Canberra, et pour l’accompagner une chaleur étouffante. Comparé au jour précédent, qui avait une chaleur supportable, il fessait aujourd’hui étrangement chaud pour un mois de mai, mais le pire est que la température à augmenter, soudainement, de 20°C, passant de 27°C à 47°C. Dans les rues, on ne voyait presque personnes, les volets des fenêtres fermes rendaient la capitale très vide, comme si un évènement allait se produire. À cause de cette forte chaleur, le gouvernement a décidé de fermer tous les magasins et à demander aux habitants de rester chez eux. Ces températures, anormales, sont pourtant un avantage pour Tsuki. Ce dernier, qui était dans une grande pièce ovale, blanche et vide, se tenait au centre de la pièce. Mallette à la main, Tsuki prit une grande inspiration, expira très doucement, puis il exprima des mots à voix haute, les yeux fermes :

     

     

     

    - Flux d’activation !

     

     

     

    Après ses mots, une lueur et des fils bleu mer entourèrent Tsuki, puis en l’espace de quelques secondes, il s’effaçait lentement, des pieds à la tête. Dès la seconde où sa tête s’effaça de ce monde, Tsuki ouvrit les yeux, mais dans un lieu sombre, vide et froid. Toutefois, il ne paraissait ni inquiet ni apeurait, que son corps flottait sans support. Après dix seconde, il se sentit transporté par un fort courant d’air qui l’entraîna dans un gouffre constellé. C’est avec le sourire au visage qu’il se laissa guider, mais au bout d’un certain temps la vitesse du courant augmenta. À la manière d’un grand huit, Tsuki fut secoué de partout, mais dès qu’il aperçut une lumière éblouissante au bout du tunnel, les secousses se terminèrent. Le degré de luminosité augmenta au fur et à mesure qu’il s’en approchait et à l’instant où le degré était le plus élevé, le gouffre constellé laissait place à un ciel ensoleillait.

     


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    Chapitre 4

     

     

     

    Pdv Eloa

     

    Japon/ Tokyo

     

    Samedi 15 mai 2027/ 9H30

     

     

     

    Depuis que je suis enfant, j’avais toujours été quelqu’un de très timide, d’insignifiante et j’avais très peu de confiance en moi. Malgré cela, j’avais suivi une personne que je ne connaissais pas et pourtant ma mère me l’avait déconseillé. Même s’il ne paraît pas méchant, comment puis-je savoir que tous ce qu’il me disait était vrai. Moon&Sun ? Le système constella ? Les édoplanètes ? Mùven ? J’avais emmagasiné trop d’information en une fois. Déjà que je n’avais pas une grande capacité de mémoire comme les autres, alors recevoir autant d’information en une fois ça va être chaud pour tous retenir.

     

     

     

    Voilà maintenant deux jours que j’étais avec Hisaka. Il m’avait expliqué en détail comment il avait survécu sans ses parents et aussi les circonstances de la mort de son meilleur ami Magnus. Lui aussi avait perdu un proche à cause de Moon&Sun, c’était son petit-frère, Anders. Apparemment, il aurait disparu après avoir gagné un jouet gratuit de Moon&Sun. J’ignore pourquoi Moon&Sun ? Tout le monde aimait ce réseau, même les hauts dirigeants des pays ont déclaré ce réseau comme nécessaire pour une bonne continuation de la scolarisation lors des confinements. Tant que j’y pensais, pourquoi Hisaka était persuadé que ma mère puise l’aidait. Que je sache, elle n’avait aucun lien avec Moon&Sun. D’ailleurs, les nombreuses fois où j’avais dû travailler en distance c’était via le réseau Moon&Sun, mes parents étaient très ravis comme la plupart des parents des élèves de mon collège. Je ne comprenais vraiment rien. Toutes les questions, qui envahir mon esprit, avaient une réponse, et alors que je réfléchissais à cela, une main qui se posait sur mon épaule droite me fit arrêter toute réflexion. En sursaut, je me retournai et vis Hisaka, que je ne reconnus pas immédiatement.

     

     

     

    D’habitude, il avait l’air d’un gars normal pour son âge, mais là je trouvais qu’il avait plus l’air d’un délinquant. Pour la première fois, je côtoie un gars ayant fait deux piercings sur chaque oreille, que je remarquais par le fait qu’il avait mis des boucles d’oreilles peu visibles. Ma surprise s’exprima par des yeux arrondit et une bouche entrouverte.

     

     

     

    - Hisaka, c’est bien toi ? Lui demande ai-je.

     

    - Oui, qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi tu me regardes avec cet air ahuri ?

     

    - Eh bien… tu m’as fait peur et… je n’avais encore jamais côtoie quelqu’un ayant fais des piercings dans les oreilles.

     

    - Pour information, je t’ai appelé plusieurs fois, mais tu ne me répondais pas.

     

     

     

    C’était vrai que j’étais quelqu’un de rêveuse, mais là je l’avais été un poil trop. Ce qui m’arrivait me tracasser vraiment, mais je n’aurais pas dû l’ignorer. Il m’avait accueilli chez lui, c’était malpoli de ma part. Je me sentis mal de l’avoir ignorer, même-ci c’était involontaire.

     

     

     

    - Excuse-moi.

     

     

     

    En disant cela, je me remis au travail. J’étais dans la cuisine en train de préparer le petit-déjeuner pour Hisaka. Au départ, je voulais qu’il soit prêt à son réveille, mais j’ai pris beaucoup de retard. En attendant, Hisaka s’était installé devant la télé. Depuis la mort de ses parents, il vit dans un immeuble, dont la façade était en brique, certain était en train de tomber, et les autres coter étaient fait de béton, mais se fissurer. Le gardien était son oncle, le frère de sa mère. Ils ne vivaient pas dans le même appartement, mais en face de celui de Hisaka. D’ailleurs, il n’avait absolument rien dis à son oncle de ses ambitions. D’après ce qu’il m’avait dit, son oncle avait des problèmes d’insuffisance cardiaque. Il était très souvent fatigué, il dormait peu et avait des confusions de la mémoire. Pour l’aider, il avait sa femme de 41 ans et leur enfant de 20 ans, qui était étudiant en médecine.

     

    C’est bon, les œufs sont prêts. Je les amenais à Hisaka, qui commençait à manger devant mes yeux. Tout en mangeant, les infos passaient à la télé. Une journaliste, très connue, parlait de l’évolution du COVID-19. Pour que je puisais aussi profiter des infos, Hisaka avait programmé la télé sur les chaînes de la France métropolitaine. Après avoir communiqué des informations supplémentaires sur l’évolution du COVID-19, la journaliste annonçait une nouvelle collaboration entre deux puissantes entreprises.

     

     

     

    - À la suite d’une discussion annalistique entre les PDG de l’entreprise Moon&Sun, le réseau social mondialement connue, et le PDG de la marque Magister, la marque numéro 1 dans la fabrication de fourniture scolaire de toute l’Europe, la collaboration, qui était jusqu’à présent une rumeur, est à présent officiel. Avec cette nouvelle collaboration, Moon&Sun montre son soutien au maintien d’une bonne scolarisation malgré la situation actuelle avec la COVID-19. Mais se soutient ne concerne pas que la France, car Moon&Sun possède beaucoup d’autre collaborateur et partenaire à travers le monde. De plus, grâce à l’argent gagné dans leur vende de produit et à l’organisation de plusieurs concours, Moon&Sun a pu récolter beaucoup d’argent pour les enfants qui n’ont pas accès à la scolarité afin de reconstruire des routes à fin d’approvisionner des villages dans des pays qui n’ont pas assez de moyen pour le faire. Depuis son apparition en 2021, cette entreprise a pris le « contrôle » de notre monde de façon positive ce qui rassure beaucoup de Français et…

     

     

     

    Cétait dommage, je n’avais pas pu entendre la fin. Hisaka avait éteint la télé, et quand j’allais lui demander la raison, ses yeux s’étaient remplis de colère. Il grognait comme un lion enragé et avec une force que je n’avais jamais vue, il cassa la tasse de chocolat au lait qu’il avait entre les paumes de ses mains. Rien qu’en fessant cela, il avait réussi à casser sa tasse, mais maintenant ses deux mains coulaient du sang en abondance. Des morceaux de verres l’avaient sans doute coupé. Le chocolat de lait, qui avait mouillé le parquet, se mélangeait au sang d’Hisaka qui coulais. Avec vivacité, je me hâtai d’aller chercher un mouchoir dans la cuisine, puis je le donnais à Hisaka qui compressa sur ses blessures.

     

     

     

    - Ils le font exprès, rogna Hisaka. Toutes leurs collaborations et leurs partenaires, ce n’est qu’une excuse pour étendre leur pouvoir et avoir les dirigeant et leurs pays dans leurs poches. Et les gens savent que Moon&Sun contrôle le monde, mais ils pensent qu’ils le font pour le bien. Ils les manipulent et n’hésitent pas à enlever des enfants, Hisaka commença à pleurer à ces derniers mots. Sanaé, Anders et d’autres enfants des quatre coins du globe. Pourquoi ? Je me le demande. De plus, à cause d’eux, mes parents sont…

     

     

     

    Il ne pouvait finir sa phrase, les larmes coulaient sur ses joues. J’avais encore beaucoup de mal à croire que Moon&Sun n’était pas ce qu’il prétendait être. Toutefois, le fait de voir Hisaka aussi triste me fessait beaucoup de peine, et je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir le consoler. Ce que je fessais en le serrant dans mes bras. Sa tête collait contre ma poitrine, je l’enlaçais avec délicatesse et lui chuchotais des mots rassurants et doux à la fois comme ma mère me le fessait.

     

     

     

    - Ne t’inquiète pas, maintenant je suis là. Pour tout avouer, je suis encore un peu perplexe à tout ça et j’ai beaucoup de mal à croire qu’ils sont enlevés des enfants, alors qu’ils font de bonne action. Peut-être que ce que tu dis est vrai, mais tant que je n’ai pas de preuve je ne peux rien approuver. En revanche, comme je te l’ai dit l’autre jour au café, je vais t’aider à retrouver ta petite-sœur et maintenant, le petit-frère de ton ami. Je te le promets.

     

     

     

    Ma promesse, j’allais la tenir, car je restais persuader que mes parents sont dans le même endroit que Sanaé. Il était temps pour moi de prendre mon destin en main pour mes parents. Avec ma personnalité actuelle, je n’avais aucune chance d’aider qui que se soit, alors je devais me renforcer et devenir plus forte.

     

    Sans rien vu venir, Hisaka attrapa mes bras et les repoussa, ce qui mit fin à notre étreinte. Sa tête levait, je pus apercevoir ses longs et fins sourcils, et ses yeux bleus nuits, qui exprimaient de la surprise. Il se redressait et me regardait fixement dans les yeux, le sourire aux lèvres. Instinctivement, je le lui rendis et nous restions comme cela pendant un moment. Pendant ce moment, nos iris se fixèrent, mais se fut de courte durée parce que le bruit d’un cri en provenance de dehors, nous fit sursauter. Je me demandais ce qui se passait. La seconde d’après, des hurlements se firent entendre dans toute la rue. Anxieux, Hisaka se précipitait vers la fenêtre. Il y jeta un coup d’œil, puis se retourna vers moi. Je pouvais lire l’horreur sur son visage, ses yeux s’étaient agrandi, puis il se retourna vers moi et prononça avec frayeur :

     

     

     

    - Des hommes en costume noir ont fusillés une femme.

     

     

     

    Attends quoi ! Mon dieu, mais qui sont-ils ? Pourquoi ont-ils fait ça ? Est-ce une attaque terroriste ?

     

     

     

    - Eloa, il faut partir. Ce sont des agents de Moon&Sun.

     

    - Comment c’est-tu ça ?

     

    - Il me semble avoir déjà vus l’un d’eux. Le jour où ma sœur a reçu son téléphone, un agent était venu l’apporter. Je parie que c’est le même.

     

     

     

    Après avoir fini ça phrase, il s’empressait de fermer la porte d’entrer à double tours, puis il venait vers moi, me prit le bras et m’entraînait dans la chambre que nous partagions. Pendant qu’Hisaka préparait quelques affaires à nous, moi je ne pouvais faire le moindre geste. Une grosse boule d’angoisse naissait en moi. Pourquoi des agents Moon&Sun sont-ils ici ? Ce n’était peut-être pas pour nous. En m’approchant d’une petite fenêtre de la chambre, je remarquais que deux agents, armés d’un revolver était resté devant la porte de l’immeuble. Effectivement, il y avait de quoi s’inquiéter. Qui n’avait pas peur d’une arme à feu ? C’était la première fois que j’en voyais une, mes jambes devenaient si lourdes que je m’effondrais au sol. J’étais en train de sombrer dans la folie quand Hisaka venait me remettre les idées en place en me secouant, mais il ne me laissait pas le temps de me remettre qu’il empoignait mon bras droit et me traînais avec un sac au dos dans l’autre main, jusqu’à la salle de bain où il fermait bien la porte. Ensuite, nous entendions la serrure de la porte d’entrer se déverrouiller. Ils l’avaient forcée. De là où on était, le grincement de la porte se fit entendre, le bruit de leurs pas sur le plancher également. Tout mon corps trembler, j’avais joint mes mains vers ma poitrine pour me calmer et j’essayais de respirer doucement, mais je craignais tellement qu’à chaque pas qui venait vers nous me fis sursauter, chaque coup de feu de leurs revolvers. Soudainement, Hisaka, qui n’avait pas lâché mon bras, me chuchotais à l’oreille :

     

     

     

    - Ne t’inquiète pas, j’ai un plan. Fais-moi confiance.

     

     

     

    Dès qu’il me chuchota ces mots, il m’amena au fond de la pièce, là où se trouver la baignoire, puis je voyais sous la porte l’ombre d’une personne. Je l’entendis appeler ses collègues et voyait leurs ombres également. Ils comptèrent à trois et cassèrent la serrure de la salle de bain, puis l’un d’eux l’ouvrit et nous voyais. J’avais très peur. Celui qui avait ouvert la porte, s’avançait vers nous, son arme pointer sur nous. D’un signe, il demandait à Hisaka de se déplacer, ce qu’il fessait avec lenteur tout en les fixant. Il m’avait dit qu’il avait un plan, alors je lui fessais confiance. Même si je venais de le connaître. Après qu’Hisaka se soit assez éloignait, deux hommes l’attrapèrent après avoir rangé leur arme. Celui qui s’approchait de moi me parla en français, mais garda son arme lever vers moi.

     

     

     

    - Êtes-vous Eloa Esteil, la fille de Tallulah Sinha ?

     

     

     

    J’affirmai d’un hochement de la tête, puis il rengainait son arme et me demandait de les suivre sinon il ferrait dû mal à Hisaka. J’acceptai de les suivre et il me fessait sortir de la pièce, Hisaka et les deux autres juste derrière nous. Nous traversions le couloir pour sortir de l’appartement et c’était avec horreur que j’aperçus une scène de meurtre. Des corps étaient éparpillés dans le couloir, leurs sangs recouvraient les murs et le paquet, mais le pire pour moi était de voir le corps de l’oncle d’Hisaka étalait sur le sol, celui de sa femme par-dessus et de leur fils contre le mur. Le fait de voir cela accéléré les battements de mon cœur, j’avais de plus en plus de mal à respirer, j’avais l’impression que quelque chose de lourd m’écrasait la poitrine comme un rhinocéros s’asseyant sur mon ventre, mes larmes commençaient à couler tellement qu’on aurait pu me confondre avec une fontaine humaine. Je voulais crier, courir ou voir sprinter à toutes jambes, mais je ne pouvais plus parler. Les seuls sons qui sortaient était ceux de ma respiration. J’allais mourir, j’allais mourir, j’allais mourir. Ils allaient me tuer, je ne pouvais plus bouger. Voyant que je ne pouvais pas faire un pas de plus, l’homme, qui m’avait fait sortir de l’appartement, me portait comme un sac à patate. Ma tête dans son dos et mes pieds contre son torse, ils nous emmenaient jusqu’en dehors de l’immeuble. Lors de notre descente, on ne voyait que des corps éparpillés dans les couloirs et du sang qui formait une grande flaque. Apparemment, touts les gens de l’immeuble aurait été tués, que ce soient des personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les bébés. Tous sans exception. Je ne pouvais plus supporter ça. Mon corps le comprit et ma vue se brouilla, tout ce que je voyais étais la noirceur.

     

     

     

    Où étais-je ? Que sait-il passer ? Que m’était-il arrivé ? La dernière chose dont ma mémoire se souvenait était les cadavres des tous les habitants de l’immeuble : celui de l’oncle d’Hisaka, sa femme et son fils. D’ailleurs où était-il ? Où était Hisaka ? Je ne voyais rien, c’était tout noir. Suis-je morte ? Était-ce ça la mort ? Pourtant, je ne voyais rien, mais j’entendais quelqu’un m’appelai. Cette voix m’était familière. Hisaka.

     

    Doucement, mes paupières s’ouvraient et je pouvais apercevoir une silhouette d’homme au-dessus de moi. C’était flou, mais je reconnaissais Hisaka, qui remarquait mon réveil. J’étais allongé sur un sol froid. Il m’aidait à me redresser. Malgré mon mal de tête et le peu de netteté de mes yeux, j’arrivais à comprendre que nous étions dans une pièce carrée et vide, les murs étaient sombres, mais une lampe accrochait au plafond éclairé la pièce. Après avoir analysé le lieu où nous nous trouvions, ma tête se tournait sur Hisaka.

     

     

     

    - Comment tu te sens ? Me demanda Hisaka.

     

    - Je vois encore légèrement floue, mais ça peut aller. Et toi ? Où sommes-nous ? Que s’est-il passé ? Est-ce que cela fessait partie de ton plan qu’ils nous emmènent avec qu’eux ?

     

    - Oui, ne t’inquiète pas. Je ne sais pas où nous somme précisément, mais nous ne sommes plus au Japon. Hier soir, ils nous ont fait monter dans un avion, mais j’ignorais notre destination jusqu’à ce que la voix de l’appareil clamât notre arriver dans un aéroport australien. Avant d’atterrir, les hommes, qui ont débarqué dans notre immeuble, mon assommé. J’ai repris connaissance, il y a quelques heures, mais toi tu étais toujours inconsciente et ils sont pris mon sac. Ce qu’on a vu à dû plus t’infecter que moi.

     

     

     

    C’était vrai. Le fait qu’il le disait me rappelle à quel point j’étais faible et très émotive. J’espérais pouvoir changer rapidement. Je n’arriverais jamais à rien en étant celle que j’étais. Pour mes parents, je devais changer, avant qu’ils ne leur arrivaient quelque chose.

     

     

     

    - Eloa, m’appela Hisaka. En ce qui concerne mon plan, ne t’inquiète pas. Si j’ai vu juste, l’avion que nous avions pris fessait sûrement partie d’une compagnie aérienne australienne. Officiellement, le siège social de Moon&Sun se trouve en France, mais ils possèdent plusieurs entreprises un peu partout dans le monde comme : aux États-Unis, aux Royaume-Unis, en Allemagne, aux Japon, en Chine et beaucoup d’autres encore. Parmi les autres, il y a l’Australie.

     

    - D’accord, mais pourquoi nous faire venir en Australie. Tu viens de dire qu’ils avaient une entreprise au Japon, alors pourquoi nous faire prendre l’avion pour venir ici, alors qu’on aurait pu rester là-bas ?

     

    - Malheureusement, je n’ai pas la réponse, mais on peut imaginer qu’il y a quelques choses ici qu’il n’y a pas au Japon.

     

     

     

    On n’avait pas beaucoup d’infos sur Moon&Sun ni sur pourquoi nous sommes ici. Si je réfléchissais de façon logique, la plupart des jeunes aiment les mangas et les animations japonaises, donc leur entreprise au Japon devrait avoir beaucoup de succès. Se serait prendre des risques de mettre leur machine là-bas, alors que le mettre dans un pays qu’on entend peu parler et qui n’attirent que peu de succès auprès des gens. Si je me référais au pays que Hisaka avait listé tout à l’heure, Moon&Sun semblait avoir des entreprises dans les pays plus riches. De mon avis, l’Australie ne me semblait pas faire partie des cinq premiers, mais elle pouvait avoir un bon classement. Surtout par rapport à l’uranium. Lors d’un de mes cours au collège, je me souviens que notre professeur nous à dis que l’Australie avait la plus grande réserve d’uranium au monde. C’était peut-être pour cela qu’ils nous ont fait venir ici. Peut-être que l’élément principal de leur machine était l’uranium. Officiellement, les PDG de Moon&Sun ont été testés positif au variant Oméga le plus dangereux de tous. Il s’agissait sûrement d’une excuse, mais ça peut aussi être la vérité. Si les hommes nous ont amenés ici, c’était probablement pour nous emmener sur Mùven avec l’aide de la machine, car il était possible que les patrons de Moon&Sun se trouvent également là-bas.

     

     

     

    - Ça doit être sa, dis-je à voix haute. Hisaka, et s’ils nous avaient fait venir ici pour nous emmener sur Mùven. Il est possible que la machine soit dans leur entreprise qui est ici en Australie.

     

    - Qu’est-ce qui te fais penser ça ?

     

    - J’ai réfléchi sûr pourquoi ils ne nous avaient pas laissé au Japon ? Et, j’ai trouvé la réponse. Il aurait été dangereux de mettre la machine là-bas. En tant que jeune, je sais que s’il y avait un pays que j’aimerais visiter c’est le Japon, car j’adore les mangas et leurs films d’animations de plus leur culture est si intéressante, et ça me donne envie de visiter ce pays. Et, je crois que c’est ce que pense la plupart des jeunes, donc cela serait risqué pour eux de mettre la machine là-bas. En plus, en Australie, ils sont quelques choses de plus qu’au Japon : l’uranium. Ils sont la plus grande réserve d’uranium au monde. On peut, donc supposer qu’il s’agit du matériau principal qui compose leur machine, explique ai-je avec le sourire.

     

    - Effectivement, ça tient la route. Toutefois, si je me fie à ce que tu supposes, elle doit se trouver dans le même bâtiment que nous, mais on ignore où nous somme et où elle se situe dans le bâtiment.

     

     

     

    Malheureusement, c’était vrai. Pour une fois que j’avais une analyse solide. J’étais réellement dépité. Soudainement, un bruit de chuchotement, venant de derrière la porte, nous fessaient nous retourner. Le son de clef était très audible, la porte s’ouvrit sur deux hommes qui nous avait amené. Je reconnus ceux qui tenaient Hisaka hier quand nous étions dans l’immeuble. Ils avancèrent vers nous, nous empoignèrent les bras avec brutalité et nous firent sortir de la pièce où nous étions enfermés. Sans refermer la porte, ils nous fessaient avancer dans un long couloir qui, comme la pièce où nous étions enfermés, avait des murs sombres qui était illuminé par des lampes linolites au plafond. Lorsque nous longions le couloir, nous ne vîmes aucune porte. On dirait que la seule était celle où nous venions de sortir. Cependant, il ne me fallait pas longtemps pour apercevoir une longue et grande porte au bout du couloir. L’homme, qui me tenait fermement le bras, l’ouvrit et me jetait dans une pièce sombre, puis l’autre homme, qui tenait Hisaka, le jetait également. Lorsqu’ils fermèrent la porte, ils éteignirent également la seule lumière qui pouvais nous éclairer. Cependant, nous ne restions pas longtemps dans l’obscurité, une lumière bleu ciel apparut au centre de la pièce. Qu’était-ce ? C’était une hallucination ? Une illusion ? Comment pouvaient-ils faire apparaître une lumière si bleue, si claire, si lumineuse à la fois. En regardant Hisaka, il était aussi surpris que moi.

     

     

     

    - Bienvenue.

     

     

     

    Une voix se fit entendre vers la lumière. Peu à peu, la lumière prit la forme d’une silhouette humaine. Il s’avérait que cette dernière était celle d’un homme musclé, qui adoptait une posture dominante et qui apparaît entièrement en bleu, avait de longs cheveux raide tombant sur ces épaules et le devant de sa tête était chauve le sommet aussi. Comparer à nous, il était plus grand et nous regardait de haut, en baissant les yeux.

     

     

     

    - C’est donc toi Eloa Esteil, dit-il en me regardant.

     

    - Je vous connais, dis-je. Vous êtes Gunnar Kit l’un des PDG de Moon&Sun.

     

    - Exactement, je vois que même sous cette apparence vous pouvez me reconnaître.

     

     

     

    Incroyable. C’était vraiment Gunnar Kit. Il était vrai que comparer à la télé, il était différent en ce moment. À la télé, il avait un visage plutôt carré, d’épaisses sourcils et des joues creuses. Toutefois là, même s’il avait toujours les joues creuses son visage avait des traits ovales. Le grincement de dent à côté de moi, me fit comprendre que Hisaka était très mécontent de le voir. C’était d’ailleurs ce que je comprenais. S’il avait un lien avec la disparition de mes parents, je voulais le savoir. J’allais justement le lui demander, mais Hisaka me devança.

     

     

     

    - Gunnar Kit, grogna-t-il avec colère. Où se trouve ma petite-sœur ?

     

    - De qui parlez-vous ?

     

    - Sanaé Shigoto, elle a reçu un de vos téléphones pour son anniversaire et plusieurs jours plus tard, elle a disparu. C’était, il y a deux ans.

     

    - Effectivement, je crois me souvenir d’elle. Si j’ai bonne mémoire, elle eut des cheveux noirs coupés en carré, des yeux bleu roi et portait un t-shirt beige, gilet bleu mer, une mini-jupe mauve, des collants noirs et des ballerines roses, n’est-ce pas ?

     

     

     

    Il se souvenait drôlement bien d’elle. Même si, il l’avait rencontré, c’était curieux qu’il se souvînt d’elle aussi bien après deux ans. Il se souvenait même de la couleur de ses vêtements, comme s’il l’avait vu il y avait quelques jours.

     

     

     

    - Oui, où est-elle ? Et le petit-frère de mon ami Magnus, Anders ? Où sont-ils ?

     

    - Toutes les personnes, que j’ai capturé à travers le monde, sont ici avec moi. Malheureusement, vous ne pourrez les voir.

     

    - C’est bien Moon&Sun, qui avait capturé toutes ses personnes, confirme ai-je.

     

    - Alors vous vous doutiez déjà de ce qu’on avait fait. Pour des enfants, vous êtes plutôt intelligents. Enfin, je ne suis pas surpris de la part de la fille de Tallulah Esteil, même si je pense que tu n’as pas dû faire grand-chose. Étends donner, qu’il y a quelques jours tu ignorais tout de ce qui se passait réellement. Toutefois, je ne compte pas vous en dire davantage. Tous ce que je vais vous dire c’est que vos proches se trouvent sur Mùven et que si vous voulez les sauver, il va falloir que vous veniez à moi, mais je sais que c’est impossible pour vous.

     

     

     

    Il ricana à ses paroles, mais moi je voulais revoir mes parents. Hisaka avait envie de revoir sa petite-sœur et de trouver le petit-frère de son ami qui c’était sacrifier. Non, on devait les retrouvées. Ses personnes qui nous ont chères. À ses pensées, mes yeux commencèrent à me picoter, puis l’instant d’après mon corps devenait plus léger, je ne sentais plus mes pieds touchaient le sol, mais une lueur recouvrir tout mon corps, je le sentais même dans mon cœur, puis je voyais cette lueur rose pâle m’entourer. Que m’arrivait-il ? Cette lueur était chaude, réconfortante et agréable. En fermant les yeux, j’avais l’impression de voler au-dessus des nuages. « Ta timidité se transformera en une force que personnes ne pourra t’enlever. En attendant ce jour, reste comme tu es. » Quelle était cette voix ? Que se passait-il ? J’avais mal à la tête et mes yeux voyaient plusieurs étoiles dans un gouffre noir.

     

     

     


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    Chapitre 5

     

     

     

    Pdv Auteur

     

    Royaume Weapon Nord/ Ville-Marie

     

    Samedi 15 mai 2027/ 16H

     

     

     

    Un soleil éclatant illuminait cette fin de journée, mais aussi la mer et le sable fin. Pour toutes personnes voulant profitaient de la mer, ils auraient pu se mettre à l’ombre sous des grands palmiers qui surplomber la mer, mais il n’y avait personne. A l’exception de deux individue allongés et endormis sur le sable sous un palmier dans une atmosphère inquiétant où il n’y avait qu’un seul son celui des vagues. Le premier était un jeune homme aux cheveux blancs comme les nuages lors d’un beau temps, parfaitement lisse attachés en queux de cheval basse, sa franche cadrant son visage et il fut vêtu d’un surcot blanc avec sur les poignets deux bandes de galon couleur or, qui était cintré par une ceinture brune et des bottes assorties. Le deuxième était une jeune femme, aux longs cheveux noirs avec des reflets fuchsia, descendant jusqu’au-dessus des fesses, sa franche droite cadre sa partie du visage et la gauche derrière l’oreille tombe sur le dos, et elle fut vêtue d’une longue robe rouge à manche longue avec une bande de galon couleur argent au bas de la robe et sur les poignets, et des bottes brunes.

     

    Au bout de quelques minutes, le jeune homme ouvrait lentement les yeux et on pouvait apercevoir ses iris rouges cramoisis. À l’aide de ses coudes, il se redressa et admira la vu qui s’offrit à lui. Malgré ce cadre idyllique, ses yeux s’arrondirent de surprise, ébahit par ce lieu, mais il était aussi troublé par ce changement précipiter. La dernière chose dont il se souvenait était Eloa qui flotter et cette lueur qui l’entourait. Il ne savait pas ce qu’elle n’allait ni ce qui se passait. Toutefois, sans réfléchir, sans détourner son regard d’elle, il s’était jeté sur elle en lui agrippant le bras, quand la lueur était devenue plus forte. Ensuite, ce fut le trou noir. Que s’était-il passé ? Qu’était-il arrivé à Eloa ? Voici les questions qu’il se posait, mais il se demandait s’il ne devait pas explorer les environs malgré le risque élever en terrain inconnu. En voulant se lever, sa main droite effleurait une autre main. Instinctivement, il tourna la tête et vit une jeune fille, qui lui rappela une personne. Cette dernière se mit à ouvrir les yeux avec difficulté. Passer subitement de l’obscurité à la luminosité fut trop soudain pour ses yeux. Toutefois, ils habituaient à la lumière et elle réussit à les ouvrir complètement. Lorsqu’elle aperçut le jeune homme, elle semblait le reconnaître, mais pour confirmer sa supposition elle disait son prénom en murmurant :

     

     

     

    - Hisaka ?

     

    - C’est toi, Eloa, s’exclama Hisaka.

     

     

     

    Il avait l’habitude de la reconnaître par une particularité physique qu’il ne trouvait que sur elle : ces yeux noisette brillant. Cependant en ce moment, la couleur de ses iris n’étaient pas définies. C’était comme un mélange entre du violet et du magenta qui se dégrader. Aider par Hisaka, Eloa se levait avec difficulté. Apparemment, elle était un peu troublée, sa vision aussi au et à mesure qu’elle s’éleva du sol. Pour ne pas perdre l’équilibre, elle prit appuie sur les épaules de Hisaka. Il lui fallut plusieurs secondes pour sans remettre et se tenir debout seule.

     

     

     

    - Je me demande où nous somme ? Et ce qui s’est passé ? Se questionna Hisaka.

     

    - Moi aussi, la dernière chose dont je me souvienne était mon corps qui flotter dans un lieu parfaitement sombre. Il fessait froids et je n’avais jamais ressenti une sensation pareille. C’était comme si mon corps ne ressentait rien : je ne pouvais rien toucher, rien sentir, rien voir et rien entendre. Ça n’a pas duré longtemps, mais j’avais vraiment l’impression d’être morte.

     

     

     

    C’était bizarre, se disait Hisaka. Lui, il n’avait pas eux cette impression et il se sentait pourtant bien. Après avoir aidé Eloa, il scrutait les environs du regard. Il ne voyait pas grand-chose, seulement la mer limpide et bleuâtre devant eux, le sable, où ils étaient allongés et des palmiers. Ils ne connaissaient pas cet endroit et ne l’avait jamais vu. Ils n’auraient pas pu se téléporter en un claquement de doigts. C’était scientifiquement impossible et même si c’était possible il n’avait fait aucun geste lorsque Gunnar Kit était apparu devant eux et il ne lui semblait pas que Eloa avait fait des gestes. D’ailleurs, c’était étrange ce qui s’était passé, elle avait flotté dans les aires. C’était très inhabituel. Dans tous les cas, le plus important c’était de découvrir où ils étaient.

     

     

     

    - Hisaka, l’appelle Eloa en pointant du doigt la forêt derrière eux. Tu entends ce bruit.

     

     

     

    Le concerné tendit l’oreille vers la direction indiquée par son amie et

     

    entendit, effectivement, plusieurs bruits. Malheureusement, ils n’arrivaient pas à tous les identifier, seul un été reconnaissable celui de cri de plusieurs personnes affolés et apeurés. La nature de ses sons les préoccupés. Eloa conseillait de partir le plus loin possible de ce qui se passait, mais Hisaka ne l’écouta pas et courut à travers la forêt derrière eux. Elle hésitait un peu avant de le suivre. Elle ne voulait être toute seule, de plus Hisaka était à présent la seule personne en qui elle pouvait avoir confiance. Malheureusement, elle aurait dû être plus réactive, car à présent elle était très loin derrière Hisaka, qui était plus libre pour courir. Pour ne pas le perdre de vue et pour éviter les racines des arbres, qui pour la plupart, étaient sortis de sous terre, des branches tomber à terre et les plusieurs animaux morts qu’elle trouvait et à chaque fois cela l’écœurait qu’elle voulût en vomir.

     

     

     

    De son coter, Hisaka commençait à sentir une odeur, qui ne lui était pas inconnue et qui concorder à un nouveau son qu’il entendit et reconnut. De loin, il pouvait apercevoir des flammes embrassaient les toits en bois de maison. Au fur et à mesure qu’il avançait, il reconnut plusieurs sons, qui n’était pas tous reconnaissable de loin, et pensait savoir ce qui se passait. Des cris de peur, des toits de maison en feu et des corps d’animaux répandu dans la forêt. C’était sûr, un village était attaqué. Maintenant, qu’il le savait, il aurait pu faire marche arrière, mais quelque chose en lui l’empêcher de s’arrêter, comme si c’était dans sa nature. À ce moment, il se remémorait un souvenir de son enfance avec sa petite-sœur. Il avait onze ans et sa sœur cinq ans. C’était un jour où il était parti la chercher à l’école. Pendant, qu’elle attendait son arrivait, des garçons étaient venus lui chercher des noises et la minute d’après son grand-frère était intervenue pour la défendre. Normale, c’était son rôle. En revanche, était-ce son rôle de frapper grièvement des enfants qui embêter sa sœur ? À cette époque, il se disait que c’était son rôle, mais à présent il était devenu plus mûr, plus mature. Il pouvait répondre à cette question comme un garçon de son âge, et la réponse était : non. Du moins ce qu’il aurait dit, s’il était un garçon de seize ans normaux. Durant ces deux années, Il avait dû apprendre à se débrouiller seul à quatorze ans, il a dû faire ce que les policiers n’ont pas réussi à faire. Maintenant, c’était un adulte même si officiellement il n’avait pas l’âge. Il avait une capacité à réfléchir comme un adulte, et l’adulte en lui dis qu’il aurait mieux fait de laisser les plus grands s’occuper des fautives à l’époque. Cependant, en ce moment, il ne voulait pas se comporter en n’importe quels adultes, il voulait se conduire en l’adulte qu’il était devenu. La grande personne qu’il était en ce moment voulait aider autant de personne que possible.

     

     

     

    Au bout de dix minutes de course, il s’arrêtait dans un village en flamme. Les habitants couraient dans tous les sens, des parents perdaient leurs enfants dans la panique. La plupart fuyaient sans eux, d’autres pleuraient sur place, mais se firent entraîner de force par d’autres habitants. Personnes ne voulaient laisser personnes. Hisaka courut à nouveau à travers la ville, sans se préoccuper de Eloa, qui courait encore loin derrière lui. L’un des habitants qui fuyaient l’interpella et lui conseilla de partir, mais il ne l’écouta pas et continua son avancer. Lors de son avancer, il vit des caravanes de marchand abandonner, les murs de pierre des maisons étaient tâchés de sang et des cadavres d’humains décorés, dramatiquement, les rues. Que c’était-il passé ? Qui avait pu perpétrer de tel massacre ? C’était horrible, Hisaka pouvait même entendre les cris de famille prisonnier dans leur maison, des cris de terreurs qui déchiraient le cœur. Dans l’une d’entre elle, une femme, écrasait par la poutre d’une maison, appelait Hisaka.

     

     

     

    - Jeu...jeune homme...s’il...-vous-plaît…aider...mes...en...mes enfants, bégaya la femme en rendant son dernier souffle.

     

     

     

    Après l’avoir entendu, il regardait dans sa direction et voyait deux enfants, en vie, sous la même poutre que la mère. D’ailleurs, ils essayaient de s’extirper de là-dessous. Il courut vers eux et souleva la poutre pour les enfants puisse sortir. Ces enfants étaient des jumeaux de sexe différent, comme leur mère, ils avaient les cheveux bleus mers, mais court. Le garçon avait les yeux marrons, alors que la fille avait les yeux blancs. Toutefois, ils avaient un teint clair et un visage au trait carré.

     

    Hisaka les empoignait du bras pour les éloignait de la maison sous leur hurlement de protestations. Ils savaient ce qui se passait, mais ils ne voulaient pas s’éloigner de leur mère. C’était la panique dans tout le village. Hisaka voulait voir qui était à l’origine de se massacrer, mais la vie de ces enfants était plus importante, alors il dut faire marche arrière et suivait les habitants, qui prenaient tous la même direction.

     

     

     

    - Hisaka !

     

     

     

    Devant lui, il voyait Eloa tout essoufflée, mais il ne prenait pas la peine

     

    de la laisser reprendre son souffle et lui demandait de porter la fille qui pleurer en abondance, ce qu’elle fessait en la portant sur son dos. Hisaka portait le garçon, également sur le dos, et ils couraient ensemble. Ils ne savaient pas où ils n’allaient ni qui avait fait de telle atrocité, qui pour Eloa était inhumain. En suivant les habitants, ils aperçurent des mats de bateau de l’autre coter de la forêt. Hisaka pensait que les habitants fuyaient par voie maritime. D’ailleurs, on pouvait entendre un homme, haussant la voix pour être écoutée. Il essayait de calmer les habitants de ce village et leur expliquait que les premiers à monter seront les personnes âgées, les femmes avec leurs enfants ou seulement les enfants s’ils sont seuls. Malheureusement, ils n’étaient pas tous d’accord avec cela si qui rendit coléreux la plupart d’entre eux.

     

    Au moment où un premier bateau commençait à partir, une lueur bleu nuit s’éleva dans le ciel, en colonne, ce qui plongeait tout le village dans l’obscurité totale. Cependant, cela n’empêchait pas le bateau de partir. L’homme, qui avait essayé de calmer la foule était descendu du bateau et regardait cette lueur comme le reste des habitants restaient à terre. Hisaka, qui contempla la lueur, entendait soudainement un rugissement sauvage, mais en observant les personnes autour de lui, personne ne semblait l’avoir entendu. Même Eloa, qui pourtant était à coter de lui, n’avait pas l’air de l’entendre. Alors que son attention s’était focalisée sur ce rugissement, la colonne de lueur s’intensifiait et tout à coup, le bateau, qui venait de partir, explosa emportant toutes les personnes à bord. Les flammes s’élevèrent haut dans le ciel formant un champignon géant. Eloa fut pétrifié. Tressaillant, elle ne remarquait pas que la jeune fille qu’elle portait avait cessée de pleurer et que son visage suait à grosse goutte pareil pour le jeune garçon. Elle avait réellement l’impression de se trouver dans un film d’horreur, mais cela ne s’arrêtait pas à ce bateau, car quelque seconde plus tard tous les habitants s’effondraient. Les uns après les autres, ils tombèrent sur le sol, seul Eloa, Hisaka, les jumeaux et l’homme qui avait essayé de calmer les habitants restèrent debout. Pensant être les prochains, la jeune fille se débattit comme elle pouvait en frappant le dos de Eloa, qui lui demandait de se calmer, mais ne l’écoutait pas et s’extirpait de son dos pour sprinter à l’opposer de la colonne de lumière. En la voyant, le jeune garçon l’appelait :

     

     

     

    - Polluxia, l’appela son frère en criant.

     

     

     

    De la même manière que la dénommer Polluxia, le jeune garçon s’extirpait du dos de Hisaka et courrait après elle. Ce dernier, qui n’avait pas extrait son attention du rugissement qu’il était le seul à avoir entendus, remarquait la course des jumeaux.

     

     

     

    - Revenez, ne vous éloigniez pas ! S’écria Hisaka en les courant après.

     

     

     

    Au départ, l’homme, qui avait essayé de calmer la foule, pensait être le seul survivant de ce village, mais avec le crie de Hisaka, il pouvait le voir, de ses yeux bleu foncé, ainsi que Eloa et surtout les jumeaux, qui sprintaient dans la direction inverse de celle de la colonne. Lorsqu’il les vit, il accourut vers eux en contournant les corps des habitants qui rester.

     

     

     

    - Vous deux, suivez-moi, leur ordonna l’homme.

     

     

     

    Hisaka et Eloa lui obéirent et ils coururent loin derrière les jumeaux. Cependant, ils arrivèrent à les rattraper.

     

     

     

    - Dites-moi, où allons-nous ? Demanda Hisaka à l’homme.

     

    - Chez des amis à moi. En espèrent qu’ils aillent bien.

     

    - Et qui sont les personnes qui vous attaque ? Demanda Eloa.

     

    - Il s’agit de la Nation d’Orion dirigée par Gunter et Solen leur dirigeant. Aujourd’hui, cela fait 9 ans jours pour jours que cette nation attaque d’autre Royaume, leur expliqua l’homme un peu perplexe. Ça me sidère que vous ne sachiez pas cela. Pourtant leur action est connue du monde.

     

     

     

    Hisaka et Eloa se regardaient soucieux. S’ils savaient de quelle planète ils étaient originaires, les aideraient-ils quand même ? De plus, cette planète leur était complètement étrangère, mais cela semblait affolé et anxiété plus Eloa que son nouvel ami, qui malgré cette agitation de bataille et morne, ne ressentait rien d’autre que de la force en lui. Cette peur, qui envahit Eloa comme un pays qu’on envahissait, ne fessait rien à Hisaka.

     

    Pendant ce temps, non loin du port et de l’endroit où se trouver le groupe, il y avait un grand manoir, qui paraissait peu accueillant et dont les façades étaient très sombres. Pour y entrer, il fallait monter plusieurs marches d’escalier qui y menait. En dessous de ce grand manoir, une cave avait été construite en cas d’attaque ennemie. En ce moment, il était utilisé pour protéger les maîtres de maison ainsi que les domestiques et le majordome. On pouvait bien reconnaître les propriétaires, car ils étaient cachés au fond de la cave. Une jeune femme, qu’on pouvait facilement voir avec ses longs et lisses cheveux blancs éclatant dans la pénombre, était vêtue d’une longue robe bleu ciel au corsage carré et noir, et aux longues manches volantes. Serrer sur la taille par une ceinture en peau de vache brune, elle tenait fermement son bébé dans ses bras. On pouvait clairement voir que c’était le sien, car ils avaient les mêmes yeux gris clair. La femme, qui protégeait son enfant, était enlacer par un grand homme au muscle bien bâti. Ce dernier était assis par terre avec la femme et le bébé dans les bras de cette dernière. Comparer aux autres personnes présentes dans la pièce, il devait être le seul à pouvoir voir dans l’obscurité de ses yeux noir profonds, qui se fonder dans la noirceur. Ses vêtements le rendaient non-voyant dans l’obscurité : son long manteau noir, orné de motif de rose en or sur le bas, fermait par des boutons, un pantalon noir et des chaussures en cuir assortie. Tout comme la femme, il avait une ceinture en peau de vache brune serrant sa taille et où était une épée, qui était dans son fourreau assorti à la ceinture. Tous ne bougèrent pas d’un pouce, de peur de toucher ou trébucher sur quelques choses qui pourrait signaler leur présence à l’ennemi, car cette pièce n’avait pas été construit qu’en cas d’attaque, mais elle servait aussi de dépotoir. Tout ce qui ne servait plus était entassé ici : une vielle chaise à bascule au pied cassé, des tiroirs ornés de motifs floraux en or, plusieurs meubles au tiroir ou au poignet cassé, plusieurs cartons éparpillés, certains étaient fermer d’autre ouvert laissant voir des photos, des lettres ou bien jouet, et des vases où avaient été peint plusieurs dessins.

     

    Le temps passait et les domestiques sentaient l’inquiétude qui les avaient envahis, disparaître à petit feu. Le majordome, qui sentait leur anxiété diminuer, allait vers le fond de la pièce à pas de loup, plaçait ses bras en face de lui et fit fonctionner ses méninges afin de se souvenir de l’endroit où se trouver chaque objet qui menait à ses maîtres. Après avoir enjambé plusieurs objets, il se tenait devant ses maîtres et leur disait ses pensées:

     

     

     

    - Maître, les domestiques ont commencé à se calmer et depuis que l’alerte a été donné, aucuns ennemis ne m’a semblé être rentré dans votre demeure. Ce qui n’est pas dans leur habitude. La Nation d’Orion a plutôt pour manière de faire du vacarme et à tout détruire sur le passage. Je me propose donc d’aller vérifier, en toute discrétion,

     

    bien sûr.

     

    - Ça ne sera pas la peine, répondit le maître. Je sens le flux d’un de nos plus proches amis qui se dirige vers nous. Attendons-le.

     

     

     

    Du côté de Hisaka et les autres, après avoir sprinté durant un quart d’heure non-stop, ils arrivaient en fin devant le grand manoir. Après être arrêté, ils attendaient quelques secondes à fin reprendre leur souffle, excepter l’homme qui ne parut pas essoufflé. D’ailleurs, il montait les plusieurs marchent d’escalier deux par deux, avec sa grande taille et ses longues jambes ce ne fut pas difficile. C’était ce qui surpris les adolescents, parce qu’il portait une armure, paressant lourde, qui protéger chacun de ses membres exceptés la tête, qui laisser apercevoir ses traits de visages ovales ainsi que son grain de beauté noir placé sous l’œil gauche. Enfin, il se trouvait en face de la porte et la poussait pour l’ouvrir comme s’il entrait chez lui sans toquer sans vérifier qu’il y avait des personnes à l’intérieur. Dès que la porte fut grande ouverte, il invitait Hisaka, Eloa et les jumeaux à entrer. Toutefois, ils étaient un peu hésitants, se regardant dans les yeux, montrant leur perplexité. Au lieu de rester dehors dans le danger, ils choisissaient d’entrer dans le manoir en espérant y être en sécurité.

     

    L’homme entrait en premier suivit de Hisaka, les jumeaux et Eloa, qui fermait la porte derrière elle. À cause de cette lueur, qui avait rendu tout le village dans l’obscurité, il était très difficile de voir la pièce même, de la visualiser. En dépit de cela, Eloa essayait tout de fois de trouver la position de Hisaka, la seule personne qu’elle connaissait un peu mieux dans le groupe. Doucement et prudemment, elle cherchait ce dernier, mais alors qu’elle était à quelques mètres de lui son pied se cognait contre un des pieds de chaise et tomba à terre, ainsi que la chaise, fessant un grand bruit qui fessait sursauter le groupe. L’homme surprit se tournait vers la direction du bruit, mais n’arrivait tout de même pas à voir. Par précaution, il plaçait sa main sur le pommeau de son épée, accrochait à une ceinture qui soutenait le fourreau, puis il s’exprimait :

     

     

     

    - Que se passe-t-il ? Demanda l’homme.

     

    - Pardon, j’ai trébuché sur quelque chose en essayant de m’approcher d’un membre du groupe. J’ai un peu peur dans le noir, avoua Eloa.

     

     

     

    Le concerner s’étonnait, mais arrivant peu à peu à voir dans l’obscurité, il voyait Eloa toujours à terre, les yeux fixant honteusement le sol et le corps tremblant. Pour la rassurer, il se baissait posa son genou droit à terre afin de pouvoir l’enlacer de ses bras réconfortants. La tête de Eloa posait contre le torse de Hisaka, fessait que son corps se baigner dans un sentiment euphorique qui fessait palpiter son cœur à une allure folle et une bouffée de chaleur soudaine réchauffait son corps, qui se reflétait par des rougeurs sur le visage. Cette sensation la fessait oublier sa peur du noir. Lorsqu’elle était petite c’était sa mère qui la calmait, mais maintenant qu’elle était grande elle n’en avait plus peur, jusqu’à ce que ces parents ne disparaissent un soir. Eloa aimait cette sensation et ne voulait plus sortir de ses bras, mais le dut lorsqu’un grincement de plancher se fit entendre fessant sursauter le groupe. Les jumeaux se prirent la main, Hisaka et Eloa se levaient et se mettaient devant eux, alors que l’homme allait dégainer l’épée de son fourreau, mais il stoppait son geste en reconnaissant une présence amicale et lui souriait en voyant une silhouette sortir de l’ombre, d’où venait le bruit, et s’exprima avec gaîté :

     

     

     

    - Je me doutais que vous ne pouviez tomber entre les mains de l’ennemi.

     

    - Bien évidemment, je ne suis pas originaire du Royaume Weapon Nord pour rien. En ce qui concerne l’armement nous somme les meilleurs du monde.

     

     

     

    Le maître des lieux apparut avec un chandelier à la main où était posé une bougie allumée. L’homme avait retiré ses mains du pommeau de son épée et regardait son ami avec amusement, mais ce dernier attardait son regard vers les enfants derrières lui.

     

     

     

    - Qui sont ces enfants Éros ?

     

    - Je ne le sais pas vraiment. Je les ai rencontrés par hasard lorsque la Nation d’Orion a attaqué Ville-Marie et leurs habitants. Par ailleurs, ses derniers ont été tués par la Nation.

     

    - Je vois, disait simplement le maître du manoir en gardant les yeux droits devant lui.

     

    - Excusez-moi, les interrompit Hisaka et tous se tournaient vers lui. Je ne comprends pas les habitants ne sont pas morts. Ils se sont simplement évanouis.

     

    - Vous vous trompez. Ce que vous avez vu était Destroy Humanity. C’est une des techniques les plus puissantes que la Nation d’Orion est créée. Cette technique a pour effet de retirer toutes forme de vie dont le corps contient du flux.

     

    - Qu’est-ce que le flux ? Demanda Eloa.

     

     

     

    L’homme et le maître des lieux se fixaient surprise de la question. Même les jumeaux furent surpris. C’était à ce moment-là qu’une jeune femme entrait dans la pièce avec un bébé en main et se plaçait à coter de l’homme avec le chandelier.

     

     

     

    - Chérie, dit le maître du manoir en voyant sa femme et son fils.

     

    - Éros, je suis contente de te voir, la salua la femme puis elle se retourna vers Hisaka et Eloa. Enchantée, je me présente Solena Naris. L’homme a côté de moi est mon mari Lehrd Naris. Et vous vous êtes ?

     

    - Je m’appelle Hisaka Shigoto et elle c’est mon amie Eloa Esteil, cette dernière salua la femme d’un signe de la main droite.

     

    - Enchantée. Si, j’ai bien entendu vous ne savez pas ce qu’est le flux.

     

    - Et ils ne savent rien de la Nation d’Orion, compléta Éros.

     

     

     

    Dès qu’il eut dit cette phrase, ils dévisageaient tous Hisaka et Eloa. D’ailleurs, cette dernière était si embarrassée qu’elle devenait toute rouge. Hisaka se doutait un peu d’une telle réaction dus à leur dépaysement. Toutefois, il pensait pouvoir cacher cela pendant encore longtemps, mais vu leur réaction le mieux était de tout leur dire. Du moins seulement leur provenance.

     

     

     

    - Pour éclaircir votre lanterne, nous somme originaire de la Terre non de Mùven, si vous connaissez cette planète bien sûr.

     

    - Vous...vous êtes… des terriens, balbutia Castor.

     

     

     

    Eloa acquiesçait de la tête avant de la tourner vers Solena, qui avait l’aire abasourdie.

     

     

     

    - Mais alors que faites-vous ici sur Mùven ? Demanda Polluxia.

     

     

     

    Hisaka allait répondre à la question, mais il s’interrompait lorsque plusieurs bruits métalliques se fessait entendre. À ce moment-là, les domestiques sortaient de sous le manoir pour venir dans la pièce menait par le majordome. En se courbant, Éros avançait vers une des fenêtres de la pièce juste à coter de la porte d’entrée. Il jetait un coup d’œil dehors et vus une vingtaine d’homme armés. Ces derniers étaient couverts de la tête aux pieds. Pour couvrir leurs têtes, ils avaient des heaumes en forme ovale avec deux fentes laissant apercevoir des iris rouges clairvoyant, et des visières accrochaient aux heaumes où il y avait des trous qui permettait aux soldats de respirer. Une cotte de maille recouvrait l’intégralité de leur corps ainsi que les bras et les jambes. Leurs mains étaient protégées par des gantelets, qui couvraient aussi tout l’avant-bras, et étaient chaussés de botte brunes et courtes.

     

    L’un d’entre eux, qui avait dégainé son épée, s’approchait du manoir, prenait une grande inspiration et exclamait haut et fort ses dires :

     

     

     

    - Nous représentons la Nation d’Orion, nous sommes là pour notre seigneur, nous bataillerons jusqu’à la mort et n’hésiterons pas à perpétrer des massacres pour accomplir notre objective finale ! Vous qui vivez dans le bonheur grâce à des armes de hautes qualités, nous sommes venus à vous pour vous prouver que la force que nous, la Nation d’Orion, avons vous est bien supérieure ! Votre royaume n’est rien comparé à notre nation, si vous n’arrivez pas à le comprendre et bien vous méritez de mourir ! C’est aussi simple que cela ! Toutefois, si vous le reconnaissez nous épargnerons votre vie ! Je vous laisse cinq minutes si vous refuser préparez-vous à vous repentir comme tous les villageois de Ville-Marie, la capitale du royaume où vous vivez !

     

     

     


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