• Chapitre 2: Réussite ou Echec

    Mercredi 12 Novembre 2031 / 17H05

    Ecole de Sorasparkle Viewers / Singapour

    PDV Elaina

     

    Tous les élèves de l'académie se réunirent dans le grand amphithéâtre. Sur scène, le corps enseignant et le directeur, Sora Sparkle. Lors de la rentré, il se présenta comme le frère de la sous-directrice, et à chaque une de ces apparitions des messes-basses sur son physique et son attitude décontracté se fessaient entendre. La fin du premier trimestre se terminait bientôt, mais les épreuves arrivaient à vitesse grand V. Je préparais les examens du mieux que je pouvais, en plus les élèves de ma classe de patinage doivent faire un spectacle, qui compte comme un bonus. Nous devrons le présenter à quelques enseignants et élèves. Pour l'instant, je suis convaincus que notre démonstration sera spectaculaire, et se qui me rends sûr-exciter sera la diffusion sur la chaîne de l'académie. Ma famille me verra ! Selon ma mère, grand-mère aurait presque fait un arrêt cardiaque face à la nouvelle et invitait tous mon quartiers et autre membre de ma famille à la maison, même mes deux meilleurs amies, Flavie et Leiza. Au final, le directeur ne parlerait pas des examens, mais des Jewels.

    - Très chères élèves. Au début d'année, je vous ai expliqué le terme de "Jewels". Le choix de ce mot n'est pas anodin, car seuls les meilleurs élèves de l'académie pourront faire partir de cette équipe et ainsi participer au SO. Aucune note ne sera prise en compte, mais uniquement vos capacités réels. Comme vous devez le savoirs, 3 équipes seront sélectionnés sur les élèves de 1ière, 2ième et 3ième année. Vous tous devez être à la hauteur si vous désirer intégrer l'équipe d'élite.

    Une fois terminer, les élèves et professeurs applaudirent. Mon objectif: atteindre les SO. Pour cela, je devais me démarquer au monde entier, leur montrer mon existante. Devancer les élèves, pour garantir mon acceptation. Le reste de la soirée se passa comme d'habituellement. Au dîner, je ne mangeais plus seule. Le travail de groupe m'avait beaucoup rapprocher de Ikel. Inconsciemment, je m'en étais fais un ami. Toutefois, Nikita semblait réticente et dévisageait à chaque dîner. En soirée, j'appelais quotidiennement ma famille. Je leur racontais toutes actualités du jour pendant un long moment. D'ailleurs, mon père me rappela de rentrer pour les fêtes, mais ma grand-mère écourta mon séjour pour seulement 3 jours, du 23 au 26 décembre, se qui énerva beaucoup ma mère et conduisit à une grosse dispute avec elle. À cause de cela, toute ma famille changea leur projet et date de voyage uniquement pour me voir. Demain allait être une journée chargé ayant cours toute la journée, et en soirée: entraînement pour le spectacle. Les examens approchent, et comme un de mes professeurs seraient absent je pourrais me servir du temps pour bosser avec Molie, ma première amie faite ici en cours de danse pop et mode vêtement. C'était une magnifique brune et aux yeux vert avec un corps fait pour la danse. Personne ne danse aussi bien qu'elle, tous ces mouvements parfaitement exécuter sans aucun défaut. Les professeurs l'aimaient beaucoup, mais étrangement elle ne mangeait jamais à la cantine.

    Le soleil se leva. Mon habitude matinale faite, je sortis de l'internat vers mon cours du matin. L'aprèm, je déjeune avec Molie en ville. Le matin passa assez rapidement et l'heure du déjeuner sonna. Une fois en ville, nous nous installons dans un resto japonais. Le froids gagnant du terrain, pour me réchauffer je portais un pull blue ciel et un manteau, tandis que Molie se couvrait d'un mini col roulé gris et une veste blanche. mais moi déjà réveiller entrain de me préparer. Aujourd'hui, j'optais pour un pull bleu ciel, un short blanc, des collants noirs, un manteau brun et une paire de bottine assortie, et laissa mes cheveux détachés. La matinée passa vite et l'heure du déjeuner arriva. La veille, moi et Molie avions demandés l'autorisation pour déjeuner dehors. Mon amie m'attendit donc devant le portail où il y a quelques mois nous avions franchit pour la première fois. Très bien habillé comme toujours, elle avait opté pour un jean noir, mini col roulé gris et une veste blanche avec des fils noirs donnant un style à la tenus. Le restaurant était plutôt spacieux et construit en hauteur de la rue marchande. On disposait d'une excellant vue sur le port où on voyait les bateaux arrivés et partir. Pour l'admirer, Molie nous choisit des places près d'une grande baie vitrée au deuxième étage. Après avoir passé commande, nous discutions de tout et de rien. Même lorsqu'on nous apporta nos plats, nos discussions se diversifiaient jusqu'à ce que Molie posa la question gênante.

    - El, est-ce que tu as déjà était amoureuse ?

    Je faillis m’étouffe avec mon ramen. Plusieurs toux nécessaires pour permettre à mon repas de retrouver le bon tuyaux, puis je repris une respiration normale pour répondre à la curiosité continuelle de mon amie.

    - Non, jamais. Toi, par contre, je sais que tu as étais en couple pendant 2 mois avec Sven, puis tu l'as larguer il y a quelques semaines.

    - Exacte, mais c'était justifié. Il ne fessait pas assez attention à moi. Par conséquent, notre couple n'aurait jamais duré. Mais toi, pourquoi tu n'as jamais eux de copain ?

    - Eh bien...je n'ai jamais rencontré la bonne personne.

    - Et Ikel ? Tu sembles être proche de lui.

    - Non pas vraiment. En plus, son amie, Nikita, semble ne pas m'apprécier. Chaque fois que je suis avec Ikel, elle apparaît et m’ignore complètement.

    - Elle doit être jalouse...attends, comment elle s'appelle ?

    - Nikita Ald, elle est en cours de danse pop avec nous.

    - Oui, je vois qui c'est. Nos parents se connaissent. Son père et le mien son associé d'affaire. Le mien dirige une société multimédia, le sien une société aérospatial. D'ailleurs les parents de Ikel sont dans la politique, sa mère est député et son père secrétaire général de l'ONU.

    - Eh ben, je ne suis entouré que de gosse de riche, déprime ai-je. C'est peine perdu, jamais Ikel ne pourrait sortir avec une fille comme moi.

    - Donc, il te plaît, défend-t-elle d'un ton coquin.

    Cette remarque me fit rougir. Ikel ne m'était pas indifférent, mais n'étant jamais tomber amoureuse, est-ce que le sentiment que je ressentait à son écart est de l'amour ? Être ami avec des riches, des jeunes au-dessus de moi socialement. Il y avait de quoi être rabaissé et sous-traité. Le comportement de Nikita envers moi se comprenait à présent. Elle devait me voir comme inhabituel. Heureusement, Molie ne se comportait pas ainsi avec moi.

    - Pour être honnête avec toi, je ne sais pas si c'est de l'amour que je ressens pour Ikel. Mais j'ai pas le temps pour ça, j'ai un spectacle à préparé et des examens a réussir !

    - Dis-moi, pourquoi es-tu toujours aussi impliqué dans t'es études ?

    - C'est comme ça que ma grand-mère ma élevé. Pour participer au SO.

    - Donc, tu ne le fais pas pour toi. Jusqu'à quand ta grand-mère continuera-t-elle à dicter ta vie ?

    Molie me posa la question comme une évidence pour elle. Je ne pouvais pas répondre à sa question, alors on rentra à l'école pour réviser les examens. Durant le trajet, elle m’interrogea sur mes relations épineuses avec les élèves du cours de patinage. Malheureusement pour moi, ma couleur de cheveux méprisait mes camarades et me valait des moqueries non rapportées à ma famille. De se fait, on ne me donnait qu'un petit rôle dans le spectacle de courte durée. L'après-midi passa rapidement et laissa place à la soirée. Les cours doublés, le coach nous fit entrée dans l'ordre d'apparition du spectacle. Les effets spéciaux étaient gérés par les élèves de la classe mises en scène, suivit par Ikel. 30 minutes après le début de la répétition générale, mon tour arriva. Pour l'entrainement tout le monde s'habilla de l'uniforme de sport: un gilet bleu, un jogging, pour les garçons, et un legging, pour les filles, de même couleur. La patinoire était très grande pouvant accueillir jusqu'à un million de spectateur. De grand écran installé, et bientôt de nombreuses caméras diffuseront le spectacle à travers le monde. Sur le thème "flocon étoilé" mon rôle s'arrêtait à faire le tour de la glace et de revenir. Aucune figure, un simple allez. Les autres élèves entreprenaient des figures seules ou en équipes plus long et plus spectaculaire, tout mon contraire. Mon minuscule show terminait, je sortis dehors prendre l'air en attendant la fin de la répète. Si je participe au spectacle avec cette petite entrée en scène Grand-Mère sera furieuse. Pourquoi tant de personne ne peuvent-ils pas m’acceptes ? La seule solution pour me présenter dans un vrai rôle serait de déteinte mes cheveux à l'originel. Mais ça n’apaisera pas les flammes de Grand-Mère, aux contraires ça les attiseras. Quoi faire ? Me sociabiliser. Non. Ça n'y changera rien. Sans m'en rendre compte, des larmes coulèrent sur mes joues. Je sanglotais à l'idée que ma grand-mère ne puisse pas me voire comme elle se l'imaginait.

    - Quelques choses ne va pas, Elaina ? me demanda une voix qui me fit sursauté.

    Je fis face à Ikel habillait d'un jogging noir et un pull de même teinte. Ces cheveux mi-long noirs ébouriffés. Me rendant compte de la continuité de mes larmes, je l'ai essuyé d'un revers du bras.

    - Rien. C'est rien.

    - Pourtant, durant ton show, tu paraissais triste. Et là, je te vois entrain de pleurer, constata Ikel suivit d'un long silence. Nous somme amis. Tu peux tout me dire.

    Après quelques hésitations, je daignais à lui raconter. Jusqu'à présent seul, je racontais mes histoires exclusivement à Molie.

    - Enfaite, depuis toute petite c'est ma grand-mère qui s'occupe de mon éducation. Elle m'entraînait durement pour que je puisse participer au SO. Au point qu'elle et ma mère se disputent très souvent. C'est elle qui ma inscrit ici et ma forcé à être la meilleure. Tout à l'heure, j'ai repensé au fait qu'elle sera déçu et très en colère de me voir à peine une minute sur les 2H du spectacle.

    - Je vois. J'aimerais te conseiller, mais moi même je suis incapable de me soustraire aux attentes qu'on pose sur moi.

    - Alors...alors tu ne peux rien faire, sanglotais-je.

    Mes larmes recommencèrent à couler à flot. J'aimais beaucoup ma grand-mère, mais elle pouvait se montrer très colérique en particulier pour mon éducation. J'en reviens au point de départ. Je suis fichu. À la fin du spectacle, Grand-mère m'appellera pour me réprimander et ma mère me défendra comme à son habitude. Et une nouvelle fois, elles se disputeront, devant tous les voisins par dessus le marché. Mes jambes me lâchèrent, mais Ikel me rattrapa de justesse. Ces bras m'entourèrent la taille. Pour une raison que j'ignore, son contact me provoqua une nouvelle sensation inconnu. Très agréable, chaleureuse.

    - Ne t'inquiète pas, me chuchota Ikel à l'oreille me fessant rougir. Je serais là si tu en as besoin. Je te consolerais comme le font les amis, n'est-ce pas ?

    - Merci. Merci beaucoup. Je t'en dois une.

    Nous restâmes quelques instants ainsi avant que l'on ne rentre. 2 semaines plus tard, le spectacle s'apprêta à démarrer. Entre temps, j'ai eus une altercation et une première discussion avec Nikita. Il y a quelques jours, en me dirigeant vers l'internat, elle me barra le chemin avec trois autres filles du cours de danse pop. Une nouvelle fois, elle me dévisagea avec condescendance me scrutant de haut en bas comme pour analyser mon physique.

    - Tu ne peux pas lui plaire. Vous n'êtes pas du même monde. Ikel est gentil avec toi par pitié uniquement. Alors ne rêve pas, il ne s'intéressera jamais à toi. Tu es une prolétaire. T'es pas si belle que moi, ma mère est mannequine. Ta mère, que fait-elle dans la vie ?

    - Pourquoi t'es si méchante avec moi ? Qu'est-ce que je t'ai fais ?

    - Tu ne comprends donc pas. C'est bien les prolétaires, incapable de discerner des raisons apparentes. Vous n'avez pas l'esprit cartésien. Sache que Ikel est important pour moi. Alors ne t'approche plus de mon fiancé ou tu auras affaire à nous. Compris la paysanne.

    Elle partit avec son groupe sans me laisser répliquer et sous la menace. Depuis, ça me ruminer dans ma tête. Ikel ne m'a jamais dit être fiancé. Ça peut être un mensonge. Il ne se serait jamais comporter ainsi envers moi s'il était fiancé.

    - Elaina ! Prépares-toi ! m'ordonna le coach.

    Vêtue de ma tenue patineuse crée pour l'évènement par les élèves du cours de mode vêtement de troisième année. Un ensemble bleu composé d'une robe et de collant plus claire. Pour l'occasion, j'ai laissé mes cheveux détachés en les ondulants. Mon tour de patiner débuta, mes patins aux pieds, je tourna sur la piste en toute simplicité en gardant le sourire au lèvre, puis revint en coulisse où m'attendais Molie. Elle me prit dans ces bras en voyant ma mine triste. À la fin du spectacle, j'observais les patineurs saluaient le public avec le coach, sans moi. Personne ne remarqua mon absence excepter celle que je prévoyais. Durant les clameurs, ma grand-mère me téléphona avec colère me gueulant dessus. Je pouvais entendre les voisins lui demandant de se calmer, ma mère la criant de s'arrêter. À un moment, quelqu'un raccrocha. Je pris sur moi et calma mes émotions. Quelques heures après, assit sur les marches enneigé de l'Internat, j'observais la lune obscurcissant le ciel étoilé, le silence rompu par les injures de Grand-mère. Ces paroles me déchiraient, j'entendais ma mère tentant de raccrocher, mon père me hurla de douce parole sous celles blessantes. Finalement, c'est moi qui arrêta la conversation. Mes yeux se transformèrent en chute du Niagara. Sans savoir pourquoi, je me mis à courir de l'Internat en pyjama, les pieds nus. Je sanglotais de froids et de tristesse tout en courant sur le chemin prit par la neige. Mes pieds virèrent aux rouges, ma respiration s'haletait, mon corps se refroidissait, mes forces m'abandonnèrent.

    - Elaina !

    L'appel de mon prénom ne m'arrêta pas pour autant. C'était comme si mes pieds ne voulaient plus s'arrêter. Je marchais comme un zombie. Ils veulent fuir. Mais où ? Des bras m'enveloppèrent par derrière arrêtant tous mes mouvements.

    - Elaina, c'est moi Ikel.

    - Je ne peux pas te parler. Je...je dois retourner à la patinoire m'entraîner...sinon...

    - Arrête. La patinoire est fermée et on ne devrait pas être dehors à cette heure, surtout dans ta tenue. Tu pourrais attraper la grippe.

    Je l'entendais. Je sentais sa chaleur contre mon dos. Mais, mes yeux se floutaient. Pourtant, je devais m'entraîner à la patinoire. Sinon Grand-Mère et maman continueront à se disputer. Grand-Mère ne pourra pas être heureuse. Et moi. Qu'est-ce que je veux ? Je sais pas. Je sais rien. Je suis perdus. Que quelqu'un m'aide. Au secours.

    - S'il-te-plaît...pleurais-je. Aide-moi. Je sais que tu es fiancé à Nikita, mais...j'ai besoin d'aide. Je t'en pris... Je te demanderais rien d'autre...et...je te le revaudrais...promis. Je te le jure.

    J'éclatais en sanglots, mes jambes s’effondraient sur la neige, mes mains jointes vers ma poitrine. Je toussais beaucoup. Soudain, je sentis un vêtement chaud se déposer délicatement sur mes épaules. Ikel venait de déposer son long manteau le laissant en simple t-shirt blanc à manche court. Il me souleva en princesse de la neige, puis mes paupières s’alourdirent pour finalement se fermer sous la fatigue. À mon réveille, les lieux me paraissaient inconnues. Mon corps ne voulait pas bouger, mais je sentais qu'il se reposait sur un lit moelleux recouvert d'une épaisse couverture chaude. En baladant mon regard sur la pièce, je vis étonnement Ikel assit sur une chaise en face de son bureau lisant un livre. Après quelques instants, il remarqua mon réveille et s'empressa de venir près de moi, s'asseyant sur le rebords du lit.

    - Comment te sens-tu ? me demande t-il d'une voix douce.

    Même ma bouche ne souhaitait pas fonctionner. Je lui répondais d'un signe affirmative de la tête. Mes yeux reconnaissaient de l'inquiétude dans son regards, puis il caressa ma joue de ces doigts froids. Mon cœur battait la chaman. Mon corps se réchauffe rapidement. Molie m'en avait parlé, mais je ne me serais jamais douter que ça m'arriverais. Depuis le début, elle avait raison. Mes sentiments pour lui sont ceux d'amour. J'en suis persuader. C'est un sentiment si fort, différent de ceux que j'ai pu ressentir. Mais, elle ne se limitait pas à une sensation. Sa simple présence me réchauffais et me réconfortais. Je l'aime, c'est une certitude. Les menaces de Nikita ne m'atteignent pas à ce moment. Sans la moindre hésitation, il approcha son visage du mien, sa main toujours sur ma joue.

    - Tu me permets.

    Ne me laissant pas le temps de répondre, il déposa ces lèvres sur les miennes. J'y répondis passionnément. C'est mon premier baiser. J'espère ne pas être trop entreprenante et bien faire. Mais Ikel semblait apprécier puisqu'il l'approfondit. Malgré la honte de lâcher des gémissements je continuais. Ikel grimpa sur le lit, lui au-dessus de moi, son poids s'écrasa sur moi. Finalement, je pus lever mes bras pour les entourer de son cou. La chaleur augmentait dans la pièce. La passion se rependait. À bout de souffle, je libère mes lèvres reprenant ma respiration. Nous ne bougeons pas, toujours dans la même position. Ikel continua ces caresses sur mon visage, mais les descendit sur mon cou et mes épaules. De tout mon cœur, j'espérais que se ne soit pas un rêve. Jamais on ne m'avait fais ressentir se genre de chose. D'ailleurs, une question me vint en mémoire:

    - Ikel... ça ne te dérange pas que je ne possède pas le même statut social que toi ?

    Il prit un instant pour reprendre son souffle, puis me répondit.

    - Il me semble que Molie et moi avons le même statut social, pourtant elle est bien ton amie. Pour moi, c'est la même chose. Ton statut, ton argent, ta provenance n'ont pas d'importance pour moi. Tant que tu restes comme tu es, rien n’interférera entre nous.

    - Merci, lui dis-je les larmes aux yeux.

    - C'est sincère.

    Une nouvelle fois, il m'embrassa à pleine bouche avec passion. Malgré l'interdiction, nous continuons et nous enlaçons toute la nuit dans sa chambre. Le lendemain matin, nous n'avions pas cours. Nous en profitions pour faire une grâce matinée. Enlacé dans ces bras, ma tête sur son torse nus, je m’apaisais contre la chaleur de son corps. Les rayons du soleil nous avaient réveillés depuis quelques minutes. Depuis, nous nous câlinons et nous embrassions comme un vrai couple très amoureux.

    - Tu vas bien ? me demande t-il.

    - Oui ça va, répondis-je puis s'en suivit un long silence. Ikel, il y a autre chose dont je voulais te parler. C'est à propos de Nikita. Elle m'a racontée que vous étiez fiancés, alors je me suis mise en tête que tu étais amoureux d'elle.

    - Non, Nikita et moi somme amis d'enfance simplement. Nos parents sont très amis, donc ils nous arrivaient de passer du temps ensemble. Un jour, nos familles ont décidés de s'unir à travers nous d'où les fiançailles, mais je n'ai aucun sentiment d'amour envers elle.

    - Alors, pourquoi vas-tu l'épousé ?

    - Tu sais, toi et moi somme pareil. Moi aussi j'ai dû mal à comprendre les raisons qui me pousse à obéir à mes parents. Nikita est plutôt jolie, mais ce mariage ne m’intéresse pas.

    - Dans se cas, pourquoi ne leur expliques-tu pas ton avis dessus ?

    - Je n'oserais pas. Et toi alors, pourquoi fais-tu se que t'ordonne ta grand-mère ?

    - Je sais pas. Elle m'a élevée donc sa me paraissait évident, peut-être ? En plus, je voyais qu'elle et ma mère se disputaient peu quand je travaillais avec ma grand-mère. Je pense que ça doit être ça les raisons qui me poussent à devenir se qu'elle souhaite pour moi.

    - Mais toi, que veux-tu réellement ?

    - Je ne sais pas. Je suis complètement perdus.

    Mes raisons sont flous. Je ne suis pas sûr de connaître la vérité. Là, maintenant, je souhaite uniquement me blottir d'avantage contre lui pour me sentir mieux. Maintenant que j'ai la confirmation qu'il n'est pas amoureux de Nikita, et même si ça ne me triture plus l'esprit, savoir qu'il n'éprouve pas d'amour pour elle me rassure. Si je ne l'avais pas rencontrer, je n'aurais probablement jamais reconnut mon manque d'affection. Pour certain, sa paraîtrait très gênant, mais tant qu'on reste discret tout me va. Je me colle d'avantage à lui enfouissant ma tête sur son cou. C'est la première fois que j’ose une telle chose. Son odeur est agréable, il est musclé et on se comprends.

    - Ikel, ne me vois pas comme une putain. C'est juste que j'aime ta présence et la chaleur de ton corps, osais-je prononcé en rougissant.

    - Ne t'inquiète pas. Reste et viens autant que tu le penseras nécessaire. Je serais là pour toi.

    Nous restons un long moment ainsi, quelques heures je dirais, puis Ikel me fit sortir en toute discrétion. Entre temps, nous avions parlé de ces fiançailles. Malheureusement, nous ne devrons pas nous voir en public ensemble plus que d'habitude et ne raconter à personne notre nouvelle relation. Toutefois, il me promit une surprise pour la fin d'année. 2 jours plus tard, les examens débutèrent, pour ma part, très mal. La veille, j'ai eu ma mère au téléphone pour me raconter la déception de ma grand-mère. Elle aurait hurlée sa colère à propos de son temps gaspiller à m'éduquer. Lorsque j'ai entendus ça mon cœur se serra et s'emplit de peine. Je voulus en parler à Ikel, mais il ne décrocha pas son portable. La matinée passa vite et se conclut par les premiers examens. Le déjeuner, je le passa avec Molie entrain de réviser. Les examens écrites continuent jusqu'à demain soir, puis les trois prochains jours seront consacrés aux épreuves pratiques de nos disciplines. Dans 2 semaines, les vacances débuterons.

    - Elaina, tu m'écoutes ?

    - Oui désolé.

    - Je te disais donc que pour l'épreuve de danse pop mon choix se tournait vers des mouvements extravagants ou plutôt sur beaucoup de chorégraphie avec des mouvements rapides, mais le risque est que je me loupe.

    - Dis comme ça je te conseille les mouvements extravagants. Mais il ne faut pas oublier qu'à travers la danse on raconte une histoire. La deuxième proposition me sembles plus approprié pour des évènements, mais c'est comme tu vois. Personnellement, j'aurais pris le risque de me louper même si on perd beaucoup de point là-dessus. Je suis plus pour les chorégraphies compliqués qu'une où je dois faire de grand mouvement, de grand geste.

    - Je comprends.

    - Mon conseil serait de faire par rapport à ta personnalité. Quand je te vois tu me paraît quelqu'un de souriante qui aime la vie et tu es une perle en danse. Peu importe se que tu choisis, je suis persuadé que tu réussiras la pratique haut la main.

    Molie me remercia et me sourit. Mes paroles étaient sincères. Elle a tout pour réussir sans compter son niveau social, ces aptitudes en danses et son énergie lui garantie une place parmi les Jewels. Quant à moi, je devais m'entraîner dure pour impressionner. Le lendemain soir, les élèves sortirent de l'établissement épuisé des épreuves écrites. Mais l'heure n'était pas encore au repos, puisque demain débutaient les épreuves pratiques de chaque disciplines. Je devrais dormir tôt aujourd'hui. Arriver à l'internat, je me mis immédiatement en pyjama, prépara mes affaires de demain, et m'installa sur le lit où je lis les textos de Ikel. Il semble que les épreuves ne soient pas compliquer pour lui, contrairement à moi. Dans ces textos, il me dit qu'il m'aime, et me soutien pour les examens pratiques. Je lui réponds la même chose avec le sourire. Ma mère ne m'a toujours pas appeler, et depuis l'histoire avec ma grand-mère je n'ose plus faire le premier pas. J'ignore même si elle accepte que je revienne pour noël. Pour le moment, je décide de ne pas en parler à Ikel. Peut-être le week-end prochain étant donner qu'il part avec Nikita voir leurs parents. Lorsqu'il m'e dit ça, mon cœur se serra, mais ma conscience me hurle de lui faire confiance. Deux semaine plus tard, mon père m'ayant envoyer mon billet, je pus décoller pour la France. Mes premières vacances entant qu'élève de l'Académie Sorasparkle Viewers. Les examens pratiques s'étaient bien dérouler pour moi. Molie et Ikel semblaient avoir cartonner. D'ailleurs, dès que Ikel revint avec Nikita de leur week-end, il m'envoya un message me disant de le rejoindre dans la forêt. Après un bisou, il m'expliqua que leurs parents avaient organisés un dîner entre les deux familles avant les fêtes. Selon le père de Ikel, la date de leur fiançailles approcherait malgré une tentative de la part de Ikel de discuter de cela avec son père. Il réessayera durant les vacances, mais la probabilité pour qu'il y arrive est quasiment nul pour moi.

    Après des heures de vols, mon avion atterrit au même aéroport qu'il y a quelques mois. Mes bagages à la mains, je vis mon père et mes amies.

    - Les filles ! Merci d'être venus me chercher ! Bonjour papa !

    - Bonjours ma chérie.

    - Salut El, t'as fait un bon voyage.

    - Oui...Oh...

    Flavie avait coupée ces cheveux bruns au niveau des épaules. Contrairement à Leiza qui ne changea pas d'un pouce. Toujours sa magnifique peau mate, son brushing noir, de beau yeux noisettes, et elle garda son habitude de porter des vêtements la montrant sur toute ces formes. Que des souvenirs en repensant à toutes les fois où des garçons la reluquer. Avant de rentrer à la maison, mon père raccompagna mes amies chez-elle, puis durant le trajet jusqu'à la maison il m'expliqua plusieurs choses à propos de Grand-mère. Rien de bon.


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