• Chapitre 2 Hisaka Shigoto

     

    Chapitre 2

     

     

     

    Pdv Hisaka

     

    Japon/ Tokyo

     

    Jeudi 13 mai 2027/ 10H09

     

     

     

    Maman, papa, j’avais beau chercher encore et encore, Sanaé était introuvable. Je sais que Mùven n’était pas n’importe quelles édoplanètes, mais comment s’y rendre sans passer par la machine de Moon&Sun. Cette entreprise était trop dangereuse. Si seulement, j’arrivais à trouver Specia Esteil. Malheureusement, elle n’habitait pas au Japon, mais en plus je ne connais pas son véritable nom ni à quoi elle ressemblait. Cependant, depuis 2 heures que j’étais réveillé je n’avais encore rien manger. Par chance, il y avait un café ouvert sur le trottoir où on pouvait y lire l’enseigne Sky Cafe. On ne pouvait pas réfléchir le ventre vide, alors je m’assis à une table, la seule disponible. Au même moment, une jeune fille, qui devait avoir mon âge, essayait de trouver une table, avec un Anglais si mauvais qu’elle essayait le français, mais toutes étaient prises. À cette heure, il était normal de trouver du monde, comme les autres elle aurait dû venir plutôt, mais voyant qu’elle n’arrivait pas à trouver une table je l’invitais à la mienne.

     

    Elle avait accepté avec le sourire, mais aussi avec un peu de timidité, qui se voyait dans ses yeux.

     

    Installer en face de moi, on attendit qu’une serveuse se libérait. Mine de rien, je regardais dans sa direction toutes les minutes. Pour une fille, elle fessait penser, vestimentairement, à un garçon manqué, un jean bleu foncé et un gilet gris fermer, recouvrait son corps qu’on n’aperçut que son visage, son cou et ses mains.

     

    L’attente des serveuses énervaient certains clients qui menacer de partir. Je pensais qu’on serait servis le soir, alors pour faire passer le temps j’entrepris de discuter avec elle.

     

     

     

    - Excuse-moi.

     

     

     

    Elle leva sa tête et je pus voir à quoi ressembler son visage. Ses yeux noisette, très clairs, brillaient sous le soleil et elle avait des sourcils bien fin. Ce qui m’attira le plus chez elle se fut ses yeux. Ils étaient si brillants qu’on avait l’impression de voir des étoiles. Mes yeux étaient scotchés sur les siennes, ils étaient fascinés, mais je revins vite sur Terre.

     

     

     

    - Tu voulais me parler ? Me demanda la jeune fille.

     

    - Non pas vraiment, mais je me disais qu’en attendant qu’on prenne

     

    notre commande on pourrait discuter.

     

    - Oui, bien sûr de quoi voulez-vous parler ?

     

    - Je n’aime pas quand on me vouvoie, appelle-moi Hisaka. Et toi, c’est quoi ton nom ?

     

    - En fait, je ne donne jamais mon nom à des inconnus, désolé. Ma mère me l’a toujours interdit.

     

     

     

    Je vois, c’est le genre de personne à toujours faire ce que disent ses parents. Rien qu’avec cette phrase, je peux déjà dire que c’est une fille obéissante, qui écoute toujours ce que disent les adultes sans avoir le moindre signe de résistance. Son air insignifiant signifie qu’elle l’était.

     

     

     

    - D’accord ça ne me dérange pas, mais tu peux au moins donner ton prénom.

     

    - Euh… c’est Eloa, hésita-t-elle.

     

    - C’est un beau prénom. Ça à une signification particulière ? Au Japon, nos prénoms doivent sonner avec nos noms, parfois ça fait un contraste.

     

    - Eh bien, mon prénom signifie « Lumière », mais je ne connais pas l’origine. Mon nom de famille signifie « Étoile ».

     

    - Le tout donne « La lumière des étoiles ». Peut-être que ton avenir est déjà tracé.

     

    - Qu’est-ce qui te fais penser ça ?

     

    - De ce que je comprends, des aspects de toi éclaireront le chemin d’une ou plusieurs personnes. Je dis aspects, car tes yeux sont étrangement très brillants. Tu les illumineras et les guideras… Un jour ma mère m’a dit qu’un grand compositeur de musique aurait prononcé « L’espoir, c’est comme un phare dans l’obscurité ». Tu seras peut-être cet espoir.

     

     

     

    En repensant à cela, quelques larmes coulèrent sur mes joues. Je n’aurais peut-être pas dû dire cette phrase, ça me fait penser à ma mère. Elle était professeur de français à l’étranger. Quand j’étais petit, elle aimait beaucoup m’apprendre avec ma petite-sœur des citations qu’elle aimait bien. Pour elle, c’étaient des phrases qu’on devait retenir. Je me rappelle la chaleur de ses bras quand elle nous enlaçait, de l’odeur de son parfum préféré, de sa délicieuse nourriture, de sa gentillesse, mais tout ça c’était effacer. Le simple fait d’avoir prononcé une de ses citations me rend si nostalgique delà à me faire penser de nouveau à elle. « Ce n’est pas vrai ! Pesta-t-il. » Mes larmes continuèrent de couler de plus en plus, je les cachais de ma main droite. En regardant vers Eloa, je la vis anxieuse.

     

     

     

    - Ça ne va pas ? Est-ce que j’ai fait ou dis quelque chose qu’il ne fallait pas ?

     

    - Non, je repensais à ma défunte mère, lui répondis-je en séchant mes larmes.

     

     

     

    Ses yeux se sont arrondis et éprouvaient de la tristesse. Pourtant, c’était moi qui étais triste, pas elle. Quand on disait que les filles étaient très émotives, c’est peut-être vrai. De plus, elle s’excusa et baissa les yeux comme pour éviter mon regard. Pille au moment, où l’atmosphère à notre table devenait pesante, une serveuse vint enfin nous voir. Cependant, je n’avais plus vraiment envie de manger, mais si je ne prenais rien Eloa allait croire que c’était sa faute. Du coup, je commandais un croissant et un jus d’orange, alors que Eloa prit un croissant au chocolat et un jus de fruit.

     

    Après quelques minutes, ils nous emmenèrent nos commandes. Le service après commande était plus rapide. Nous mangions notre petit-déjeuner en silence. Elle avait vraiment l’air de sens vouloir, alors qu’elle n’avait rien fait. Je préférais prendre la parole avant qu’elle ne se sente encore plus coupable.

     

     

     

    - Eloa, en temps normal, à cette heure, les élèves sont en cours, mais toi que fais-tu ici ? Si je me fie à ton physique, tu as l’air de faire un peu près mon âge ?

     

    - Et quel âge as-tu ?

     

    - 16 ans.

     

    - Pareil pour moi.

     

     

     

    Encore une fois, elle détourna ses yeux des miens. On dirait qu’elle veut se confier, mais elle ne le fait pas. C’est la première fois qu’on se voit, donc c’est normal. De toute façon, je n’ai pas que ça à faire.

     

     

     

    - Désoler Eloa, mais je dois partir.

     

    - D’accord. J’ai été ravie de t’avoir rencontré.

     

    - Avant que je ne parte, s’il te plaît dis-moi pourquoi tu n’aies pas au lycée ?

     

    - Eh bien… mon lycée n’est pas au Japon.

     

     

     

    Je m’en suis douté, elle parlait extrêmement bien le français. Moi, c’est ma mère qui m’avait donné des cours, puisqu’elle était originaire de France. De toute façon, que ce soit ici ou en France, elle devrait être au lycée. Tout au long de notre conversation, j’avais senti un sentiment de morose émanent d’elle. Pour une raison que j’ignorais, ses yeux m’attiraient énormément. D’ailleurs, je me demandais si elle ne connaîtrait pas Specia Esteil. Je vais sûrement me tromper, mais autant lui demander. En plus, elle disait que son nom signifier « étoile » et Esteil à la même signification en latin, une ancienne langue parler en France, que je ne connais que peu.

     

     

     

    - Eloa, est-ce que par le plus grand des hasards. Tu connaîtrais Specia Esteil ?

     

    - Bien sûr, me dit-elle surprise.

     

    - Peux-tu me dire ce que tu sais d’elle ?

     

    - C’était le pseudonyme de ma mère quand elle était à l’université. Je me rappelle qu’un soir d’orage, quand j’étais petite, ma mère était venue dormir avec moi dans ma chambre, raconta Eloa devant mon regard étonné. Elle m’a racontée une anecdote de sa vie d’étudiante. C’était l’année où ma mère sortait avec mon père. Dans son université, il y avait un site web, crée par un ancien étudiant, où les élèves pouvaient y discuter et y travailler sans avoir de problème avec des personnes venantes d’établissement différentes. Elle m’a dit qu’elle avait un pseudo du nom de Specia Esteil.

     

    - Donc, tu es sa fille.

     

    - Oui, mais comment connais-tu ma mère ?

     

     

     

    C’était, donc sa fille. Le destin avait-il choisi de me guider, de m’aider finalement ? Je n’y crois pas, mais s’il existait vraiment je vous remercie. Grâce à Eloa, je vais pouvoir sauver ma sœur à fin réalisait le souhait de mes défunts parents. À ce moment précis, mon corps se remplit de soulagement. Ce que je vais lui dire va sûrement la choquer et changer sa vie, mais pour ma sœur je n’ai pas le choix. À fin de ne pas la brusquer et de faire en sorte qu’elle accepte de m’écouter jusqu’au bout, je me levais et me courbais légèrement tout en lui demandant de me promettre de ne pas partir temps que je n’ai pas finis ce que j’ai à lui dire. Après avoir accepté avec gênante, je me rassis et la regarda droit dans les yeux.

     

     

     

    - Eloa, mon nom complet est Hisaka Shigoto. Ça va faire deux ans que je cherche ta mère, car elle est la seule à pouvoir m’aider à retrouver ma petite-sœur, lui racontais-je. Il y a deux ans, elle a disparu sans laisser de trace alors qu’elle se rendait à l’école avec un de ces amis. Le soir, mes parents étaient très inquiets de ne pas la voir rentrer, alors nous avions appelé la police. Pendant des mois, ils l’ont cherché sans succès. Entre temps, mes parents étaient tellement inquiets qu’ils en sont morts. Après cela, je me suis trouvé tout seul avec l’espoir que ma petite-sœur soit encore en vie. Un jour, les policiers m’avaient expliqué que beaucoup d’autre personne avait disparu à travers le monde avec le même mode opératoire, mais qu’ils n’avaient toujours rien sur les coupables ni les victimes. À ce moment-là, je n’avais que 14 ans, tous ce que je pouvais faire c’était attendre d’avoir des nouvelles, mais je n’avais rien eux. Un jour, j’ai réalisé que l’absence de ma petite-sœur m’était beaucoup trop insupportable, alors je me suis mis en tête de la retrouver coûte que coûte qu’importent les sacrifices et les épreuves que je devrais affronter et surmonter. Pour cela, j’ai commencé par interroger les policiers tout en étant le plus subtile possible. J’ai pu leur soutirer des infos et grâce à un ami que je me suis fait, qui étaient un pro de l’informatique, nous avons pu trouver des infos compromettantes, et nous avons tracé le dérouler des évènements et trouver le point commun des victimes. Tous en avaient un, ils étaient liés à Moon&Sun de prêt ou de loin. Ma petite-sœur avait comme tout le monde un compte, mais en plus elle était l’une des premières à avoir eu leur téléphone, que mes parents lui ont offert pour son anniversaire. Mon ami, Magnus, avait également un frère qui était un des victimes et lui aussi avait un reçut jouet gratuit. C’était la seule piste que nous avions, alors on a dû effectuer des recherches plus approfondies et cela nous a amené à ta mère. D’après nos recherches, elle aurait un objet permettant de se rendre sur Mùven, une édoplanète qui est à l’heure actuelle inconnue de tous.

     

    - Mùven ? Une édoplanète ? Répéta-t-elle perplexe.

     

    - Oui. Les édoplanètes sont des planètes qui se trouve dans une galaxie parallèle au nôtre, mais ils sont invisibles à l’œil nue. Mùven est en quelque sorte la jumelle de la Terre dans un autre système solaire qu’on appelle aussi système constella, car les habitants des planètes ne vivent que grâce aux constellations. De temps à autre, les dirigeants de Moon&Sun si rendus. D’ailleurs, je suppose que c’est là-bas qu’ils retiennent les victimes. De plus…

     

     

     

    Le son de pleur me fit arrêter ma phrase. Eloa avait les larmes qui couler sur ses joues, ses yeux étaient inondés. En la regardant, son visage prit une expression de surprise, ses yeux s’étaient agrandis et sa bouche entrouverte. La voire dans cet état me fit beaucoup de peine et me serra le cœur. J’avais l’impression d’être allé trop loin, c’est sûrement trop pour elle. Malheureusement, elle n’allait pas pouvoir m’aider plus que cela, mais je souhaitais savoir où je pouvais trouver sa mère. J’avais réellement besoin d’elle. Toutefois, avant de lui demander, je caressais sa main pour la réconforter et l’apaisais.

     

     

     

    - Eloa, où se trouve ta mère, s’il te plaît ?

     

    - Je… je ne sais pas, pleura-t-elle. Elle a disparu avec mon père, il y a quelques jours. C’est pour ça que je suis ici, ma mère m’avait laissé une lettre avant leurs disparitions.

     

    - Quoi ! M’exclame ai-je attirant l’attention de tout le monde dans le café.

     

     

     

    Voyant les regards de tout le café sur moi, je me calmais et approchais mon visage de Eloa, et lui parla à voix basse.

     

     

     

    - Je suis désolé, je n’en savais rien.

     

    - Hisaka, si cela ne te dérange pas j’aimerais bien d’aider à retrouver ta sœur. Peut-être que je trompe, mais j’ai le sentiment que mes parents sont dans le même endroit que ta petite-sœur. Si c’est le cas j’aimerais saisir cette chance. Pour être honnête avec toi, je suis plutôt quelqu’un de discrète qui manque de confiance en soi et aussi je suis très insignifiante. La preuve, je crois ce que tu me dis s’en savoir si cela est vrai. Mes parents m’ont bien dit de ne pas faire confiance à des personnes que je ne connais pas et de ne pas essayer quoi que ce soit pour les retrouves, mais ce sont mes parents. C’est grâce à eux que je suis ici, ils ont rempli leur rôle à la perfection et mon bien éduquer, alors je veux me rendre utile même si je sais que nous ne sommes que des enfants. Mon rôle en tant que leur enfant est de vivre, alors je vivrais pour retrouves mes parents qui me sont chères.

     

     

     

    Mes yeux s’arrondirent d’étonnement sous cette révélation. Elle aimerait m’aider malgré ce que je viens de lui dire à l’instant. De toute façon, toutes aident me serrer précieuse surtout la sienne, étant la fille de Specia, elle pourrait m’être d’une grande utilité. D’un signe de la tête, j’acceptais avec un simple sourire qu’elle me rendit. Pour conclure notre pacte, nous nous levions et nous serions la main. Après cela, nous partions ensemble du café. Pour commencer, nous devons trouver l’emplacement de ses parents et de ma sœur. S’ils sont au même

     

    endroit cela devrait être plus facile de les localiser. Sanaé tient bon, ton

     

    grand-frère vient de retrouver.

     


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :