• Chapitre 7: Le Maître de la Nation d'Orion

     

    Chapitre 7

     

     

     

    Pdv Auteur

     

    Nation d’Orion/ Hobarttown

     

    Dimanche 16 mai 2027 / 8H

     

     

     

    Fraîcheur, obscurité et dureté étaient les seules sensations que pouvait sentir une petite fille. Elle avait de longs cheveux blanc et fin descendant au dos, et était habillée d’un long surcot blanc descendant jusqu’aux chevilles ainsi que d’une longue robe bleu mer par-dessus orné d’un galon en or au bas, sur les manches longs et évaser et sur le corsage.

     

    Allonger sur un sol, dure et terreux, elle tremblait comme une feuille. Les moindres parties de son corps tressaillaient de froids. Ses yeux n’arrivaient pas à s’ouvrir, mais elle le dut de force lorsqu’une personne entra dans la pièce par une porte rectangulaire. Cette personne avait un accoutrement identique aux soldats de la Nation d’Orion qui avait attaqué la capitale du Royaume Weapon Nord.

     

     

     

    - Suis-moi. Le maître de la Nation souhaiterait te voir.

     

     

     

    Elle n’obéit pas tout de suite. En plus du froid, elle devait supporter le fait de ne pas avoir mangé depuis deux jours. Dix secondes après que le soldat fut entré, la petite fille se leva avec difficulté et lenteur. Le soldat paraissait impatient, mais son expression reflétait plus de l’anxiété qu’autre chose. Remarquant son manque de force et alors qu’elle était agenouillée, il s’approcha d’elle, plaça son bras droit dans son dos et la souleva comme si elle ne pesait rien. Ses bras pendaient derrière son dos ainsi que la tête et les jambes prêt du torse. À la même manière qu’un sac à patate, la petite fille fut emmenée par le soldat. Le couloir qu’ils traversèrent en sortant de la pièce, où était la petite fille, était très étroit et sombre, les parois ainsi que le plafond et le sol étaient en terre. Les seuls sons audibles étaient ceux des frottements entre l’armure du soldat. Il était impossible de voir dans cette obscurité totale, mais le soldat arriva en aucun mal à se repérer avec ces yeux rouges voyant. Il marchait à grands pas à travers le long couloir, mais arriver au bout, il se divisa en deux. Le soldat prit celui de gauche. Après cinq minutes de marche dans un autre couloir très long, au bout du chemin, il monta des escaliers. Au fur et à mesure qu’il montait, une lumière était perceptible en haut. Arriver en haut, ils traversèrent un long couloir. Les murs étaient très anciens, fait de brique, mais décorés par de grandes tapisseries. Le sol était fait avec le même matériaux que les murs, mais ils n’y avaient aucune décoration.

     

    Après 5 minutes de marche à grands pas dans les couloirs, ils arrivèrent en face d’une grande et imposante porte rectangulaire. Le soldat se stoppa, puis exclama une phrase magique :

     

     

     

    - Sésame ouvre-toi sur notre Seigneur !

     

     

     

    Un déclic se fit entendre, puis l’instant d’après la porte s’ouvrit vers l’intérieur d’une grande pièce. Bien éclairé par de grande baie vitrée qui rendait le lieu très spacieux et élevé, le sol de la pièce était entièrement recouvert d’un tapis rouge en velours, les murs en brique décoré de plusieurs tableaux, aux cadres en or, représentant tous des personnes et au plafond était suspendue un imposant lustre scintillant orné de ses bougies non allumées. Toutefois malgré les décorations et leur somptuosité, la première chose qu’on pouvait voir lorsque la porte s’ouvrait était un trône en or avec un dossier et un siège en assortie au tapis ainsi que la personne assis dessus. Un homme, imposant sa prestance par sa grande taille, regardait de ses yeux orangés la petite fille de manière perçante. Cette dernière releva la tête, alors ces yeux croisèrent ceux de l’homme assit sur la chaise, et elle voyait pour son grand malheur sa chevelure brune, ondulée et raide tombée sur ces épaules, ainsi que ces traits ovales. Cette expression grave sur son visage ainsi que la raison pour qu’il puisse s’asseoir sur ce trône. C’était forcément le maître des lieux ou précisément de ce pays. Il pouvait être dirigeant de ce pays. On pouvait, facilement, le devinait par ses habits. Il était vêtu d’un long manteau jaune ouvert orné de galon en argent sur les coutures, une fente laissait apercevoir un pantalon noir et large.

     

    Le soldat jeta la petite fille au milieu de la pièce. Par chance, le tapis en velours amortit sa chute ne lui créant aucune séquelle. Cela étant, le soldat sortit et les porte se referma laissant la petite fille seule avec l’homme.

     

     

     

    - Ça fait longtemps que l’on ne sait pas vue. Tu ne dois pas me reconnaître puisqu’entre la Terre et Mùven mon apparence diffère, commença l’homme fixant toujours la petite fille qui ne releva pas la tête du tapis. La dernière fois, c’était il y a 2 ans. Depuis, je ne t’ai plus revue, mais j’ai eu vent de tes multiples évasions. Dû pourquoi tu es là.

     

     

     

    La petite fille ne répondit pas et n’avait pas bougé d’un pouce ce qui

     

    agaça l’homme.

     

     

     

    - Écoute-moi bien, tu dois savoir le pouvoir que j’ai ici. Alors ne joue pas les arrogantes avec moi où tu risques de le regretter.

     

     

     

    Malgré ces menaces, elle resta impassible. Un sourire sournois se dessina sur les lèvres de l’homme.

     

     

     

    - Est-ce génétique ce courage dont vous disposez ? Tu dois être la deuxième de la famille Shigoto que je rencontre. Après toi, il y a eu ton grand-frère, Hisaka Shigoto.

     

     

     

    À l’entendant de ce prénom, la petite fille leva son visage vers l’homme. Ces yeux pétillent de surprise ce qu’il remarqua.

     

     

     

    - J’ai réussi à te faire réagir. Pour répondre à ta surprise, oui je connais ton frère. Mes hommes sur Terre l’on trouvait et emmenait en Australie avec la personne que je pourchassais. Actuellement, il m’est impossible de connaître leur position actuelle, mais il est probable qu’il soit mort, accentua l’homme en voyant la petite fille pétrifiée à ces derniers mots. Même si au départ il n’était pas mon objectif, il aura quand même l’immense honneur de faire partie de mes précieux pions. Les aiguilles avancent en même temps que le temps et le temps n’est autre que l’engrenage qui permit la succession d’évènement durant lesquelles seules les plus forts survivent. Il y a tellement d’évènement que je pourrais citer comme la première guerre mondiale. Ce que je prépare s’inscrira dans l’histoire Mùven mais aussi dans celle de la Terre. Enfin. Tu n’es pas ici pour m’entendre discourir. La première raison de ta venue était tes évasions répétitives. Je vais être claire, ne tente plus de tel acte ou tu le payeras de ta vie. Compris, Sanaé ?

     

     

     

    La concerner ne répondit pas. Ses yeux fixaient toujours le tapis de velours rouge, son corps allongé dessus ne bougea plus. En revanche, il exprimait le ressenti de Sanaé en tressaillant légèrement comme une machine à laver. En face de ce monarque, et de par sa petite taille, elle ne pouvait que se comparer à une petite fourmi qui voyait pour la première fois un immense éléphant.

     

    Plusieurs minutes plus tard, Sanaé avait été ramené par le même garde qui l’a amené vers l’homme sur le trône. Toutefois, ils ne prirent pas le même chemin que l’allé. Cette fois, Sanaé fut amené dans un autre

     

    cachot. Celui-ci était fermé par des barreaux métalliques, les murs rocheux rendaient la geôle sombre et vide. Cependant, ce ne fut pas le cas puisque deux silhouettes se tenait à l’écart, dans le recoin le plus sombre. Derrière les barreaux, il était difficile les décrire, mais on pouvait nettement reconnaître des adultes par leurs tailles.

     

    Sanaé n’était qu’une petite fille de 10 ans, alors devoir cohabiter avec des plus grands qu’elle ne la rassurait pas. De plus, ses inconnues peuvent être des malfaiteurs.

     

    Après avoir enfermé Sanaé, le soldat parti vers un long couloir éclairé que par des torches fixées aux murs. Cette dernière ne bougea pas de devant les barreaux préférant prendre ces distances avec les individus. « Est-ce que c’était une si mauvaise idée d’être en isolement ? pensa Sanaé » Peut-être qu’on la privait de nourriture, mais aux moins elle était seule et pouvait réfléchir en paix, en toute tranquillité.

     

     

     

    - N’aie pas peur de nous ?

     

     

     

    La surprise m’avait prise de court. Une douce voix venant d’un des individus, me fait sursauter. Je me retournai et avançai vers eux pour les faire face. En fait, les deux individus étaient un homme et une femme. Les deux étaient assis et se câlinaient comme des amoureux. La tête de la femme se nichait dans le cou de l’homme, des larmes coulaient sur ces joues. Malgré l’obscurité, on pouvait apercevoir ses iris qui se mêlaient à cette noirceur, ses longs et lisse cheveux bruns. L’homme avait également des yeux noirs et ses cheveux mi-long s’assortissaient à l’obscurité. La femme leva la tête vers Sanaé et lui accorda un sourire chaleureux.

     

     

     

    - Bonjour, petite. Je m’appelle Tallulah Esteil et voici mon mari, Igor Esteil. Enchanté de te rencontrer, comment tu t’appelles ?

     

    - Sanaé Shigoto, enchanté également.

     

    - Tu n’as pas avoir peur de nous. On ne te fera aucun mal, marmonna Igor en levant à son tour la tête. J’ai entendu des gardes discutaient sur une gamine qui s’évader, je suis sûr que c’est toi.

     

     

     

    Sanaé n’avait pas besoin de préciser. Il ne pouvait en être autrement, étant donné qu’ici on attribuait une cellule à des prisonniers, mais Sanaé en avait changé cinq fois en 2 ans à cause de ces évasions répétitives. En revanche, cette fois-ci, elle se trouvait dans une prison différente. Celle-ci n’avait bien-sûr aucune ouverture, aucune cellule dans les environs. Ils étaient seuls six pieds sous terre. En venant, Sanaé avait aperçu une porte plus éloignée de la geôle. Peut-être que des gardes les surveillaient depuis là-bas. C’était une possibilité, mais après ce qu’elle venait d’apprendre à propos de son frère, il serait plus sage d’attendre son arriver. Même en terre inconnue, son grand-frère serait prêt à tous pour venir la chercher. En revanche, savait-il où elle était ? Comment allait-elle signaler sa position à son grand-frère ? Il était possible qu’il soit sur Mùven. Pour le moment, elle ne pourrait que conter sur Tallulah et Igor Esteil.

     

     

     

    - Onii-san vient me chercher, pria Sanaé mélancoliquement.

     


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