• Chapitre 6: L'éveil

     

    Chapitre 6

     

     

     

    Pdv Hisaka

     

    Royaume Weapon Nord/ Ville-Marie

     

    Samedi 15 mai 2027 / 18H

     

     

     

    Après le discours d’un des soldats, qui nous menaçait clairement, les battements de mon cœur s’accéléraient à une telle vitesse folle. Toutefois, malgré cela, malgré la peur qui commençait à m’envahir, malgré les tressaillements de mon corps, une envie de contribution me vient à l’esprit. Lorsque j’étais petit, ma mère me disait toujours qu’il ne fallait jamais revenir sur ses objectifs ou valeurs qu’on s’était imposé. Au fur et à mesure du temps je m’en étais faite mon principe, et l’une des valeurs que je m’étais juré de défendre était celui du courage. Même si j’avais peur, je devais me montrer plus fort qu’elle.

     

    Alors que j’étais ailleurs, lorsque je reprenais mes esprits. Éros avait l’intention de sortir dehors afin de négocier avec l’ennemi qui nous encercler, d’après ce que j’avais compris. Toutefois, alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte, Eloa retenait son bras. Il se retournait vers elle surprit et mécontent, ce qu’il l’exprimait, alors qu’elle le regardait droit dans les yeux :

     

     

     

    - Je peux savoir ce qui te prend ? Demande-t-il d’un ton contrarié.

     

    - N’y aller pas vous risquez d’y rester, la prévient Eloa.

     

    - Je n’ai pas le choix du moins si vous tenez à rester en vie.

     

    - Vous n’avez pas besoin de vous sacrifier pour cela. Je viens peut-être d’un monde différent que le vôtre et je suis insignifiante, mais je ne suis pas stupide. Si vous sortez ils vous tueront. Autant rester tous ensemble ici, en réfléchissant à plusieurs on pourra forcément trouver une solution, à ces paroles elle lâcha le bras d’Éros tout en maintenant son regard sur lui. Ils nous ont donnés cinq minutes, un peu près deux minutes se sont sûrement écoulés depuis leur menace. Essayons de rester le plus calme possible et de réfléchir aux multiples solutions qui peuvent nous sortir de cette situation.

     

     

     

    Toujours stupéfait, Éros plongeait son regard dans celui de Eloa. J’étais étonné de voir avec quelle ferveur il la regardait, on aurait dit qu’il était hypnotisé. Moi aussi je les étais, lorsque l’on s’était rencontré pour la première fois au café. Ses yeux noisette étaient tellement brillants, j’en avais été fascine. C’était sûrement le cas en ce moment avec Éros même si la couleur de ses yeux avaient changé, mais je ne lisais pas de la fascination dans ses yeux plus de l’enthousiasme et de la stupeur. Pourquoi ? J’y réfléchirais une autre fois pour le moment il faut sortir de ce guêpier. D’après ce que j’avais compris, la Nation d’Orion contrôlerait le Royaume Weapon Nord, mais si on avait un plan de cette planète je pourrais peut-être aider et concevoir un plan.

     

     

     

    - Solena, y aurait-il un planisphère ici ?

     

    - Bien sûr, mais pourquoi ? Demande-t-elle.

     

    - Je pense avoir une solution, mais pour cela il faudrait que je sache où nous sommes et où nous devons nous rendre pour être plus en sécurité.

     

    - Très bien. Dans ses circonstances, nous devons nous faire confiance et nous alliés. Greg, veuillez m’apporte le globe je vous prie.

     

    - Bien Madame.

     

     

     

    Tout en étant le plus discrètement possible, le majordome partit vite de la pièce et revint quelques secondes après avec un globe représentant Mùven. Il me le tendait et je regardais avec stupéfaction la géographie de cette planète. Eloa s’approchait de moi afin de voir le globe et remarquait une ressemblance frappante avec la Terre.

     

     

     

    - C’est incroyable Hisaka, la géographie de Mùven est la même que celle de la Terre.

     

    - Oui, tu as raison. Et d’après les écrits du globe, nous somme sur l’équivalent de l’Amérique du Nord, dis ai-je en examinant le globe. Éros, qu’elle était la destination des bateaux de tout à l’heure ?

     

    - Ils devaient se rendre à l’Empire Union à environ 10 jours par l’océan. Malheureusement, la Nation les a tous détruit.

     

    - Pas tout à fait, il nous reste un bateau dans un hangar derrière le manoir, rectifia Lehrd. Nous pouvons y accéder par un tunnel, mais il faudrait faire diversion et nous n’avons plus beaucoup de temps.

     

    - Attendez, m’exprimais-je alors que tous me regardèrent. Souvenez-vous, j’ai une solution. Nous n’avons peut-être plus le temps de négocier ou de fuir, mais nous pouvons faire diversion comme la dis Lehrd. Le jour, la lumière stimule l’œil humain, qui est contracté, ce qui nous permet de voir, mais la nuit elle se dilate et réduit notre vision. Il nous faut environs 10 ou 8 secondes pour que nos yeux s’habituent à l’obscurité. Nous pouvons tirer parti de cela en plus du fait que trop de lumière peut abîmer nos yeux. Approcher et écoutez-moi attentivement.

     

     

     

    Tous se rapprochèrent et m’écoutèrent avec intention. Mon plan comportait des risques, certaine capacité, mais surtout une confiance aveugle doit se faire entre nous. Nous venons tous juste de nous rencontrer donc cela sera très long. Toutefois, nous avons une raison de nous faire confiance : rester en vie. En tant qu’êtres humains, j’ai une vision de la vie différente de mes semblables, mais ce n’était pas pour autant que personne ne tenait à la sienne.

     

    D’après Greg, il devait rester une minute avant que les hommes de la Nation d’Orion ne détruisent le manoir. Ce dernier m’avait apporté une épée faite d’acier, puis il escortait les servants ainsi que Solena, son bébé, les jumeaux et Eloa. Cette dernière fermait la marche, mais s’attardait. Elle n’avait pas besoin de parler pour que je comprenne son ressentit. Son inquiétude n’était pas anodine. Pour la rassurer, je lui souris, ce qui était assez rare. Son visage exprimait toujours de l’inquiétude, mais en entendant une voix timide et douce, elle changeait de priorité.

     

     

     

    - Eloa reste avec moi s’il te plaît...j’ai...j’ai peur, murmura faiblement Polluxia agrippant sa robe.

     

     

     

    Toucher et compréhensible, Eloa prenait la main droite de Polluxia, puis la tirait vers le sous-sol où étaient partie les autres. J’espérais sincèrement que mon plan fonctionne, car j’avais encore envie de lui sourire comme je les fais.

     

    Éros et Lerhd étaient restés avec moi afin de faire diversion. Après avoir pris une grande inspiration, je tournais le poignet de la porte d’entrée et tirait pour l’ouvrir. Maintenant que je l’avais ouverte, elle ne pouvait se refermer. Dès qu’elle s’ouvrait complètement, mon cœur se serra dans ma poitrine. À chaque seconde qui paser, il se resserrait un peu plus. La lueur rouge vif de leurs yeux me fessait suer de peur, leurs allures de supériorité fessaient trembler mon corps, leurs nombres et leurs armements devaient blêmir mon teint déjà très clair. Remarquant mon anxiété, Éros me fit une tape amicale sur l’épaule gauche et me murmura des mots rassurants :

     

     

     

    - Ne t’inquiète pas tout va bien se passer, me murmura-t-il alors qu’n soldat s’avança.

     

    - Où sont les autres ? Je sais qu’il y a d’autres personnes avec vous.

     

     

     

    Comme je l’avais prévue, il l’avait remarqué, donc ils nous surveillaient

     

    déjà. Maintenant, c’était à Lehrd de jouer en espérant qu’il soit un bon comédien.

     

     

     

    - Vous n’avez pas à vous en faire. Ils sont tous à l’intérieur. Je me présente…

     

    - Ce n’est pas la peine, le coupa le soldat. Vous êtes Lehrd Naris le fils d’un des marquis les plus proches du Roi du Royaume Weapon Nord. Et vous vous êtes Éros Union le prince de l’Empire Union et le frère cadet du « Fast Bird ». Par contre, je ne crois pas vous connaître, en s’adressant à Hisaka. Qui êtes-vous ?

     

    - Qui je suis n’a pas d’importance.

     

    - Si cela en a. À moins que tu ne caches quelques choses à cacher ?

     

     

     

    Les yeux de ce soldat se fessaient plus ardent comme si des flammèches venaient d’embraser ses yeux. D’après Lehrd, il fallait environ cinq minutes pour aller jusqu’au bateau, mais puisque sa femme transportait leur bébé ils devaient marcher doucement. Je devais les laisses le plus de temps possible pour l’atteindre. Pour cela, nous devons faire en sorte de gagner le plus de temps possible et comme l’avait prédit Éros il se méfie de moi, donc ça sera relativement simple pour moi de gagner du temps. De plus, si j’avais besoin Éros et Lehrd pourront me seconder. Toutefois, nous ne pourrons pas les retenir longtemps. À la première occasion, nous devrons fuir en suivant mon plan que je leur ai transmis.

     

     

     

    Pour simple réponse à sa question, je secouais la tête négativement, puis pris une grande inspiration avant de répondre à leur question : Qui suis-je ? Le stress augmentait. Je vais essayer de répondre à leur question tout en ne donnant pas trop d’information sur moi. Je ne savais pas qui ils sont. Néanmoins, on avait l’impression qu’ils recouvraient peu à peu Mùven de leur voile de ténèbre qui avait déjà recouvert entièrement Ville-Marie. Ces ténèbres qui pourtant ne me font ni chaud ni froids. Durant ces deux dernières années, le sentiment que j’eus le plus ressentit était celui de la colère, mais en aucun cas je n’eus laissé ce sentiment s’emparer de moi et me faire plonger dans les ténèbres. Pour une raison, car je voulais retrouver ma petite-sœur et le petit-frère de l’ami qui ma sauver la vie, Magnus. Pour tous ce qu’il a fait pour moi je ne pouvais renoncer. De plus, avant qu’il n’ait quitté ce monde je lui fis la promesse de sauver la dernière famille qui lui rester, Anders son petit-frère.

     

    Ma mémoire pourrait me mener à un chemin remplit de souvenir douloureux de se faire je préférerais me concentrer à cent pour cent sur gagner du temps.

     

     

     

    - Je m’appelle Hisaka Shigoto, je suis un humain de la planète Terre et croyait le ou non je suis une personne très insipide, mais je ne manque pas de culturel général. Sur ma planète, je ne suis qu’un adolescent orphelin de 16 ans qui cherche désespéramment sa petite-sœur qui a été enlevé. Avec l’aide de mon amie, Eloa Esteil, j’ai pour objectif de retrouver ma petite-sœur et le petit-frère de mon meilleur ami qui ont été enlevées par une des sociétés les plus puissantes de mon monde.

     

    - Un terrien ? Esteil ? Des enlèvements ? Une société puissante ? Répéta le soldat perplexe.

     

    - Ma sœur se nomme Sanaé Shigoto. Le jour où elle avait disparu ce n’était qu’une petite fille de 8 ans. Si, moi et mon amie avons changé d’apparence en venant dans ce monde j’imagine bien que ma sœur a, également, dû changer, mais ce n’est pas pour autant que je renoncerais à elle et que je ne la reconnaîtrais pas. Peu importe où elle se trouve, son apparence peu bien changer, je la chercherais toujours et la trouverais même si je dois me rendre seul à la Nation d’Orion.

     

    - Ce sont de bien belle parole, mais encore faut-il avoir la force de les réaliser et de ne pas être un couard. En fin, de toute façon nous les mùventiens connaissons votre planète. Nous savons à quel point vous êtes faible, vos prouesses ainsi que vos actions ne valent rien. Touts les terriens ne sont que des clowns qui pensent être au-dessus de tout être vivant alors qu’en vérité ça en est rien.

     

     

     

    Ses paroles étaient très vraies. Je n’avais jamais pensé le contraire au sujet des terriens. Excepter, peut-être, que je voyais cela d’une manière plus globale en ne réduisant pas cela au terme de « terrien », mais « d’humain ». En lissant des livres sur diverse sujets, j’avais appris que les auteurs avaient plusieurs façons de voir l’Homme. Certains les voyaient comme des animaux, d’autres comme des êtres d’exception et j’en passe. Toutefois, de mon avis, il y avait une question que tout le monde à dus se poser au moins une fois dans sa vie: « Pourquoi l’Homme est le seul être vivant à pouvoir penser et à pouvoir agir par lui-même en plus de pouvoir se distinguer des autres ? » Il était tout à fais normal de s’interroger sur qui nous somme. Lorsque j’étais petit, je m’étais déjà posé cette question, mais ma mère m’avait expliqué qu’il était impossible d’expliquer cela. Cependant, un philosophe aurait proposé une hypothèse sur la question. Les Hommes disposeraient d’une faculté qui les auraient permis d’évoluer. D’après ce philosophe, on l’appellerait : le libre arbitre. Cette faculté qui nous était unique serait ce qui nous différencie et qui fais de nous des êtres vivants à parts, incomparable. Si cette hypothèse était fondée et que moi aussi je possédais le libre arbitre, cette faculté qui me permet de faire mes propres choix, je vais l’utiliser pour retrouver ma sœur et Anders. Peu importe si les habitants de Mùven, trouveraient les terriens égoïstes ou faibles, moi j’arriverais à mes fins.

     

     

     

    Pour le moment, j’avais une mission. D’ailleurs, cela doit faire environ cinq minutes depuis que nous somme sortie. Avec un peu de chance, ils doivent tous être arriver. Nous allons donc pouvoir suivre le plan. Chacun avait son rôle : je devais gagner du temps, après environ cinq minutes Éros et Lerhd élanceraient leurs épées à la lame métallique, pour finir ça sera à moi de jouer. En revanche, il va falloir être rapide et précis. Prévu dans mon plan, je donnais un coup de coude discret à Éros et Lerhd pour donner le signal. Comprenant, ils hochaient la tête et se tenaient prêt à dégainer leurs épées à tout moment.

     

     

     

    - Puis-je avoir votre réponse ? S’impatienta le soldat.

     

    - Vous l’aurez votre réponse, mais à une condition, s’exclama Lerhd.

     

    - Laquelle ?

     

    - Cette demeure est la mienne et je n’ai nullement l’envie que des personnes aussi malveillantes que vous ne soit responsable de sa destruction, s’exprima Lerhd. Laissez-moi le faire dès que nous aurons évacué les personnes à l’intérieur. Après cela, vous pourrez avoir ce que vous souhaitez.

     

    - Ce que nous souhaitons dépend des désirs de notre seigneur. De ce fait, nous acceptons le marcher si vous venez tous sans exceptions avec nous. Sommes-nous d’accord ?

     

    - Oui nous le somme.

     

     

     

    Pour le moment, tous se passent bien et comme prévu. Si Éros m’avait dit vraie, Lerhd serait très rapide et aurait de très bon réflexe, donc ça devrait aller. Par contre, l’armure d’Éros me paraissait très lourd étant donné qu’elle recouvrait pratiquement la totalité de son corps : ses jambes étaient protégées par des jambières, et des protège-bras protégeant les bras exceptés les mains. Doucement et prudemment, Lerhd s’approchait de son manoir, mais au même moment la colonne de lueur bleu nuit commençait à disparaître au loin et l’obscurité se retirait pour laisser place à un ciel orangé. Au même moment, j’entendais un rugissement, le même de celui que j’avais perçus plutôt. En regardant autour de moi, personne ne semblait l’avoir entendu. Encore une fois, j’étais le seul à l’avoir entendu. L’instant d’après, le ciel s’assombrit à nouveau, mais la colonne de lumière n’en était pas à l’origine. La Nation d’Orion, également, ne connaissait pas l’origine, cela se voyait à leur posture. Ils étaient tous prêts à dégainer leurs épées, leurs mains sur les pommeaux en étaient la preuve. Lerhd avait, également, cessé tout mouvement et comme nous tous il levait les yeux vers le ciel. La noirceur gagnait à nouveau de l’ampleur. Un ciel parfaitement noir comme si la lune venait d’apparaître. Rien n’était visible dans ce ciel jusqu’à ce que des points lumineux apparaissaient, étincelant le ciel. En regardant bien l’emplacement des points lumineux, on pouvait voir la forme d’une silhouette. De plus, en les alignant, cette silhouette m’évoquer un animal. Un rugissement, que j’étais à parement le seul à entendre, des points lumineux et une silhouette m’évoquant un animal. Bien sûr. Ce rugissement était celui d’un lion et ces points lumineux étaient des étoiles formant la constellation du lion. En me disant cela, je sentais une douleur à la tête et ma vision se brouillait. Constellation du Lion. Mùven. La Nation d’Orion… Les douze Céleste du Système Constella. Ces dernières paroles étaient comme un déclic. Une énergie colossale m’imprégna et fut si grande qu’elle explosa comme une bombe qui avait était lancer, puis plus rien. Mes paupières se fermèrent couvrant le jaune-orangé du ciel et laissant place à l’obscurité la plus totale.

     


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